Dans le but d’arracher le soutien des Etats-Unis à ses ambitions expansionnistes au Sahara Occidental, le Maroc compte exclusivement sur ses relations avec les lobbies juifs.
Dans ce contexte, Rabat tente de projeter à l’extérieur une image d’un Maroc dont la communauté juive jouit d’un statu particulier. Une opération politique qui souvent se heurte avec la réalité : le roi du Maroc s’est autoproclamé « Commandeur des Croyants » et il tient aussi le titre de président du Comité Al-Qods. Mohammed VI tente de concilier les deux choses à la fois au risque de s’attirer les foudres des barbus qui gouvernent au Maroc depuis 2011 et qui refusent toute normalisation avec l’État Hébreu.
Dans le but d’attirer la sympathie de l’Occidental, le roi du Maroc a toujours nommé des citoyens marocains de confession juive dans des postes gouvernementaux. André Azoulay est conseiller royal depuis l’époque de Hassan II et Serge Berdugo est ambassadeur itinérant chargé de la communauté des juifs marocains vivant à l’étranger.
La monarchie marocaine compte sur ses relations avec les juifs pour sa survivance. Gràce à ces relations, Hassan II a pu éliminer son principal opposant à l’étranger, Mehdi Ben Barka, et construire au Sahara Occidental un mur de défense militaire de 2700 km de longueur.
En dépit des nombreux services rendus par Israël au roi du Maroc, l’amour proclamé à la cause juive est vite démentie par la réalité. A titre d’exemple, son histoire avec une dame israélienne qui a déclaré être sa demi-sœur.
Apparemment, dans les années 1950, parmi les nombreuses aventures sexuelles du prince Hassan il y avait Anita Benzaquen, nièce de Léon Benzaquen, figure de la communauté juive marocaine et futur ministre des PTT. De cette liaison, deux enfants sont nés : Hedva et Jacky. Ils ont émigré en Israël avec leur mère dans les années 1960.
Le 19 août 2008, le quotidien israélien Yedioth Aharonot publiait dans sa une un article sous le titre de « Le roi et moi » avec une image de Hedva portant la photo du roi défunt Hassan II pour illustrer la ressemblance entre père et fille. Dans l’article, Hedva raconte l’histoire de la romance de sa mère avec Hassan II et déclare ne rien demander sauf rencontrer son demi-frère Mohammed VI et le saluer. Pour tenter de donner suite à cette demande, Yedioth Aharonot a, contacté Badreddine Radi, un fonctionnaire du ministère de la Communication à Rabat. Après « 24 heures de réflexion », dit le quotidien israélien, M. Radi a répondu que le Maroc « ne donnera aucune réponse officielle à ce récit ».
Un épisode qui vient s’ajouter aux nombreuses histoires délirantes de la monarchie marocaine. On raconte que la mère de Hassan II était Abla Leglaouiya, une esclave qui appartenait au Pacha Legaloui. Il l’avait offerte en cadeau au roi Mohammed VI. Elle était déjà enceinte du prince Hassan.
Selon plusieurs récits, Hassan II était un cocu consentant. Apparemment, il était au courant d’une relation entre l’une de ses femmes, Lalla Latifa, la « mère des princes », et son garde de corps Mohamed Mediouri. De cette relation seraint né l’actuel roi du Maroc Mohammed VI. Juste après la mort de Hassan II, Mediouri a épousé Lalla Latifa. Mohammed VI n’était pas d’accors avec ce mariage et les a condamnés à vivre en France, loin des rumeurs sur leur liaison.
Mohammed VI, pour sa part, a épousé Lalla Salma, fille des Bennani, une famille d’origine juive convertie à l’Islam. Elle a largement contribué à améliorer l’image de la monarchie marocaine mais elle a fini par quitter le foyer conjugal royal à cause de l’homosexualité de Mohammed VI et sa grave maladie appelée Sarcoïdose.
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