En 2014, quelques jours avant que des policiers français ne se rendent chez l’ambassadeur du Maroc en France pour remettre au patron de la DST, la police politique marocaine, Abdellatif Hammouchi, une convocation d’un juge français au sujet d’accusations pour des faits de «torture», une décision de justice française concernant l’affaire Ben Barka a eu lieu dans la plus grande discrétion.
Cinq mandats d’arrêt internationaux à l’encontre du général Hosni Benslimane, commandant en chef de la gendarmerie royale Abdelhak Kadiri, ancien patron de la Direction générale des études et de la documentation (DGED, renseignements militaires), Miloud Tounsi Larbi Chtouki, l’un des membres présumés du commando marocain qui a enlevé Mehdi Ben Barka et Abdelhak Achaâchi, agent du Cab 1, une des unités des services marocains ultra secrète de sinistre mémoire, et l’infirmier Boubker Hassouni, également agent du Cab 1, devenaient valables dans tout l’espace Schengen.
Ces mandats d’arrêt internationaux, lancés en 2007, avaient été bloqués la même année au niveau d’Interpol par l’exécutif du président françaisNicolas Sarkozy.
Dorénavant, c’est-à-dire depuis un an maintenant, si ces mandats sont toujours bloqués au niveau international, ils ne le sont plus dans l’espace Schengen.
Certains croient savoir que cette décision a contribué, avec l’affaire Hammouchi, à refroidir considérablement les relations franco-marocaines.
Source: demainonline
Tags : Maroc, France, Ben Barka, El Hammouchi, mandats d’arrêt internationaux, Interpol,