Par Mustapha KHAMMARI
La diplomatie tunisienne a agi, dans la tradition bourguibienne, mobilisant l’appui des pays frères et amis, en comptant sur ses acquis de pays prônant toujours la coexistence pacifique, la non ingérence dans les affaires intérieures des pays et le soutien permanent aux causes justes et à la nécessaire préservation de la paix universelle.
La voix de la Tunisie , est de nouveau écoutée après l’éclipse des premières années post-révolution. Présente aux grandes réunions et conférences internationales, notre pays a organisé avec succès le dernier sommet arabe et s’apprête à accueillir le sommet de la francophonie.
Dans une scène internationale tourmentée, des visiteurs étrangers de haut rang se succèdent en Tunisie sollicitant ses analyses et éclairages à propos de questions régionales et internationales et ouvrant de grandes opportunités à la coopération et aux échanges avec notre pays.
Le ministre des affaires étrangères M. Jhinaoui appuyé sur le travail préparatoire des dossiers par les experts de son département et du travail de nos ambassades, parcourt le monde portant haut la voix de la Tunisie et lui engrangeant des amitiés et des supports dont notre pays a grandement besoin alors que son économie connaît une récession paralysante.
Ne boudons donc pas notre fierté et soulignons le regain de dynamisme de la diplomatie nonobstant le rôle à minima dévolu aux membres non permanents face au pouvoir immense mais anachronique du véto des cinq membres permanents.
L’élection de la Tunisie fera entendre la voix d’une Tunisie soucieuse de paix et de concorde dans les relations internationales.
Sur le même plan, la présence tunisienne aux réunions du conseil de sécurité offre à son représentant l’opportunité de défendre la cause palestinienne, qui est une préoccupation permanente de la diplomatie tunisienne et un sujet d’intérêt et de préoccupation pour le peuple tunisien.
Ce n’est donc pas sacrifier à l’autosatisfaction que de relever l’importance de cette opportunité gagnée par la Tunisie suite à une élection serrée et gagnée par une belle majorité de l’assemblée générale de l’ONU.
Et puis ça nous change du brouillard qui marque la vie politique nationale perturbée par la course cahotique et effrénée aux élections en attendant le habemus papam !
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