En 2005, Al Jarida Al Oukhra a essayé d’aborder un sujet liée à la famille royale avec un article sur la vie privée de la princesse Lalla Salma. Les menaces du palais royal n’ont pas tardé è se faire sentir. « Je vous préviens que les conséquences de votre comportement peuvent être néfastes », avait précisé le ministre de la maison royale dans une lettre adressée au directeur de ce média, Ali Anouzla.
Ainsi, les marocains ont découvert que les activités du marketing de la monarchie n’ont pas de place à l’intérieur des frontières du Maroc. Un marketing en flagrante contradiction avec l’image interne de « commandeur des croyants » et le caractère sacré du roi.
Dans ce système, le roi est l’acteur unique et prédominant dans la vie politique du pays. Aucun autre élément du puzzle marocain n’a de poids à côté de lui.
L’absence de communication du palais sur ces sujets ouvre la porte aux rumeurs les plus folles et contraint la presse locale à se lancer dans un jeu d’interprétation sans fin des gestes du monarque. C’est ce qui est arrivé après la publication de la MAP d’un communiqué sur une infection de rotavirus supposée rattrapée par le souverain marocain lors d’un de ses voyages en Asie. Des médias marocains ont été ensuite punies à cause de leurs publications sur la santé de Mohammed VI. Depuis, lors la presse a découvert qu’il s’agit d’un tabou.
Un autre tabou que les médias marocains n’osent pas traiter est l’orientation sexuelle de leur roi. Cependant, l’ancien correspondant au Maroc du journal espagnol El Pais, Ferran Sales Aige n’a pas oublié de mentionner cette question dans son livre sur le souverain alaouite « Mohammed VI, le prince qui ne voulait pas être roi ». Il aborde le sujet sur la pointe des pieds, malgré que son homosexualité était un « secret de polichinelle » notamment lors de son stage à Bruxelles sous les conseils de l’ancien président de la Commission Européenne, Jacques Delors.
A cette époque, de nombreuses soiyrces le situent dans des bars à ambiance gay dans la capitaale belge. Cependant, Sales a expliqué que son père Hassan II a engagé un espion pour suivre les pas de son fils et qu’il recevait beaucoup de rapports à cet égard. Hassan II était très inquiet à cause de nombreuses visites masculines que son fils recevait dans son manoir du palais des « Sablons », à Salé, près de Rabat.
Il ne racompte pas non plus que dans le différend de la succession, le secteur le plus conservateur lui préférait son frère cadet Moulay Rashid parce qu’il se méfiait d’un Mohamed très libéral et moderne, entre autres pour ces soupçons d’homosexualité qui sont très graves aux yeux de ces secteurs. Ce n’est peut-être pas un hasard, que de nombreux conseillers et ministres actuels soient des compagnons d’étude et des amis habituels de cette époque de jeunesse de fêtes à l’étranger et de nuits à la discothèque Amnesia de Rabat, où il avait un espace réservé. Il n’est peut-être pas un détail indicatif de quoi que ce soit, mais il faut le dire. Il a personnellement détruit le harem officiel de son père Hassan, de plus de 50 femmes qui pullulent dans le palais en dehors des deux épouses “officielles”la première qui ne lui a pas donné d’enfants et la deuxième, sa mère. Pour de nombreux commentateurs, les yeux de Mohammed VI ne supportaient pas de voir autant de femmes dans son entourage. A ce la s’ajoute, sa manie de poser pour les magazines people « comme une gonzesse », quelque qu’aucun monarque du monde ne fait.
En 2014, un ancien officier de l’armée marocaine réfugié en Espagne publie « Mémoires d’un soldat marocain » dans lequel y apporte un détail inconnu sur la vie privée du souverain marocain. Au-delà des affaires de corruption qui gangrène dans l’armée, le doigt accusateur d’Issou s’élève plus haut et pointe vers le monarque Mohamed VI et ses préférences sexuelles. En effet, il prétend être l’auteur d’un rapport sur les tendances du monarque alaouite. «Pour ma part, j’ai présenté à J.M. un rapport sur l’orientation sexuelle du prince héritier, l’actuel roi Mohamed VI, et son amitié avec Abderrahmane Alaoui, Bihmane pour ses proches, qui fut mon compagnon de promotion à l’Académie royale militaire».
Selon son récit, Alaoui, meilleur ami du monarque, était le «petit-fils d’un esclave noir qui avait servi au palais (les descendants de ces esclaves vivent encore, dans un état de semi-esclavage, dans la ville royale de Touarga, une commune au statut spécial qui fait partie de la préfecture de Rabat, située au Méchoaur). Abderrahmane était un ami et compagnon de jeu du jeune prince, plus tard un de ses confidents et compagnon de soirée, mais nous n’avons trouvé aucune trace de lui dans les annales officielles vu la relation embarrassante pour le palais».
Selon lui, Bihman a été tué par Driss Basri à cause de ses relations sentimentales avec le prince héritier Mohammed.
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