Les responsables marocains s’adaptent graduellement à la présence des dirigeants sahraouis au niveau international.
Si en 2012, à l’occasion de la cérémonie funèbre du président algérien Ben Bella, le chef du gouvernement marocain s’était retiré lorsqu’il a aperçu la présence du défunt président Mohamed Abdelaziz, ce n’est pas le cas de son successeur Saadeddine El Othmani. Malgré qu’ils appartiennent au même parti, ce dernier n’a pas quitté les lieux à cause de la présence de Brahim Ghali à Panama City à l’occasion de l’investiture du président panaméen Nito Cortizo.
Dans la photo, on voit le représentant du roi du Maroc un peu à la marge. Il n’arrive pas à intégrer le groupe parce que d’un côté, il ne veut pas être trop près du dirigeant sahraoui et, d’un autre côté, il ne parle pas espagnol, une langue avec laquelle Brahim Ghali s’exprime avec aisance.
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