L’Etat n’a pas assez de carottes à distribuer. Place au bâton !
Le makhzen est à court de « clients » à recruter. La classe des opportunistes se rétrécit, celle des combattants de la liberté se renforce.
Le pauvre ! il n’a pas le choix. Il faut taper sur tout ce qui bouge. Les prisons, véritables dépotoir pour les humains, s’ouvrent pour ceux qui osent crier au scandale, pour ceux et celles qui luttent pour la démocratie, pour la liberté, pour l’émancipation/épanouissement de la société. Elles sont nombreuses les victimes de la répression. Ils sont nombreux à végéter dans les sordides cellules.
– Des militants du mouvement 20 février.
– Des étudiants
– Des militants des mouvements sociaux
– Des syndicalistes
– On arrête pour convertissement au christianisme
– On arrête des collégiens pour un simple baiser
– On arrête d’honnêtes journalistes
– On poursuit en « justice » les militants et militantes de l’AMDH
– On réprime dans le sang les ouvriers et les ouvrières qui osent réclamer leur dû…
Des barrages sont dressés sur les routes pour terroriser la population.
Je n’ose pas parler de ce qui se passe au Sahara Occidental.
Le makhzen n’a plus confiance en lui, ne peut plus compter sur ses troupes de « politicards périmés », ni sur les «amorties élites»…il sort ses griffes, il montre ses crocs…place aux forces de répression !
La tyrannie se démêle dans sa propre « étoile d’araignée».
La force du makhzen reste la faiblesse de son opposition POLITIQUE.
Retroussons nos manches et mettons nous sérieusement au boulot.
Le Maroc a besoin de changement, de profond changement.
Ali Fkir, le 5 octobre 2013
Source : annahj addimocrati
Tags : Maroc, Makhzen, Mohammed VI, répression,