Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger.
AA / Ankara / Ahmet Dursun
Le porte-parole du gouvernement iranien, Ali Rabei, a déclaré, vendredi à la télévision d’État, au sujet du meurtre du commandant de la « Force al-Quds » des Gardiens de la révolution, Qassem Soleimani, lors d’un raid américain, que les États-Unis avaient franchi la ligne rouge et qu’ils recevraient bientôt une réponse ferme.
Rabiei a ajouté que Soleimani est un symbole de la force de son pays qui revendique son droit à le venger pour protéger sa dignité et se défendre.
Il a souligné que les États-Unis, en ciblant la sécurité nationale de l’Iran, recevront une dure leçon dont Trump et tous les présidents américains se souviendront.
Après les prières du vendredi, de nombreuses villes iraniennes ont été le théâtre de manifestations condamnant l’assassinat de Soleimani, lors d’un bombardement américain sur la route de l’aéroport de Bagdad.
Les manifestants ont scandé des slogans contre les États-Unis et Israël.
Le département américain de la Défense a confirmé, vendredi, la « neutralisation » de Soleimani à Bagdad, sur ordre du président Donald Trump.
Le communiqué du Pentagone a accusé Soleimani de planifier des attaques contre des diplomates et des employés américains en Irak et dans la région.
La frappe américaine visait à « dissuader les futurs plans d’attaque iraniens», selon le communiqué du Pentagone, qui a promis que les États-Unis « continueront de prendre toutes les mesures pour protéger leurs citoyens et leurs intérêts dans le monde ». (Anadolou)
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