A l’occasion du débat au Conseil de sécurité sur la situation en Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, Chef du Bureau de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a indiqué que « la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel a été secoués par une violence terroriste sans précédent ces derniers mois ».
« Comme je l’ai souligné lors de mon exposé au conseil de Sécurité du 16 déc 2019, les attaques incessantes contre des cibles civiles et militaires ont ébranlé la confiance du public. Au Burkina Dafo, au Mali et au Niger, le nombre de victimes d’attaques terroristes a été multiplié par cinq depuis 2016, avec plus de 4000 décès signalés en 2019, contre 770 décès en 2016 », a-t-il ajouté.
Selon le fonctionnaire onusien, « plus important encore, la cible géographique des attaques terroristes s’est déplacé vers l’Est du Mali vers le Burkina Faso, Niger, et menace de plus en plus les États côtiers de l’Afrique de l’Ouest !.
« Le nombre de personnes tuées au Burkina Faso est passé d’environ 80 en 2016 à plus de 1800 en 2019. Le nombre de personnes déplacées a décuplé pour atteindre environ un demi-million, en plus des 25.000 qui ont trouvé refuge dans d’autres pays », a-t-il souligné.
M. Chambas a rappelé que « les attaques terroristes sont aussi souvent des efforts délibérés de la part d’extrémistes violents pour capturer des armes et des voies de trafics et se livrer à d’autres activités illicites, y compris l’exploitation minière artisanale illégale dans certaines zones qui soutiennent leurs réseaux ».
Il va de soi que l’intervention militaire française dans la région n’a fait qu’empêcher les mouvements terroristes de prendre le contrôle de la capitale et de revenir au statu quo qui prévalait avant le débarquement des légionnaires français. Paris a veillé à ce que ce statu quo reste d’une façon durable jusqu’à ce que les populations de la région se révoltent contre l’emprise colonialiste française symbolisé par le France CFA, une monnaie désormais dénoncée par les africains.
Plus le débat s’intensifiait sur la monnaie franco-africaine, plus les attentats augmentait en quantité et en « qualité » (à chaque fois lus meurtriers).
Les africains ne sont pas dupes. Ils sont conscients que le problème ne vient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur, de leurs dirigeants toujours prêts à se prosterner devant les autorités françaises et leur sale boulot en Afrique. Le problème est Macky Sall, Alassane Ouattara, IBK, et tous les dirigeants africains qui veillent à maintenir l’esclavage et le pillage de la France. Leur relations avec le Maroc disent beaucoup sur cette complicité avec Paris. Ce sont eux, les véritables ennemis de l’Afrique.
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