Les cartes du jeu ont été dévoilées par la crise libyenne. La communauté internationale attendait la fin du feuilleton de l’élection présidentielle en Algérie afin que celle-ci puisse prendre en charge le processus des négociations en Libye.
Face aux avertissements d’Alger, les velléités guerrières d’Erdogan ont fait marche arrière. Les chefs de la diplomatie des parties intéressées et concernées par la situation à tripoli ont fait un véritable ballet à la capitale algérienne. Un ballet qui ne laisse aucun doute : l’Algérie est une puissance incontournable dans la région.
Entre-temps, le Maroc aboie pour se faire entendre, se faire une place pour trouver un cavalier en vue de participer à ce ballet auquel il n’a pas été inventé. Le grand Maroc s’est avéré un tigre en papier. Alors, il multiplie les déclarations et les communiqués dans l’espoir de se faire inviter à un moment où Rabat se trouve en conflit avec tout son voisinage, son allié la France perd de plus en plus de terrain en Afrique et le pays se trouve assis sur une poudrière à cause de la crise financière et le poids de la dette.
En vue de calmer sa population, le pouvoir marocain se tournera contre les sahraouis. La répression des sahraouis est le sport national favori au Maroc. Aucun parti ne s’y oppose ne n’y condamne. Même l’AMDH et Annahj Addimocrati se taisent pour ne pas incommoder le Makhzen dans sa politique saharienne.
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