Des ambassades et des entreprises étrangères activant en Algérie ont demandé des explications sur les secteurs stratégiques concernés par la suppression de la règle d’investissement 51-49 incluse dans la loi de finances (LF 2020).
En effet, Jordaniens, Pakistanais, Turcs et Français se sont tous interrogés pourquoi des textes d’application régissant l’opération n’ont pas suivi, sachant que la décision devrait entrer en vigueur le 1er de ce mois.
A cet égard, Abdelkader Gouri, président de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), a indiqué à Echorouk qu’un certain nombre d’ambassadeurs et des responsables commerciaux étrangers avaient bel et bien demandé des explications quant aux secteurs concernés par la levée de la règle régissant les investissement (51-49), tel que la LF 2020 le prévoit. «Bon nombre d’homes d’affaires étrangers demandent des explications et on ne sait comment leur répondre dans la conjoncture actuelle», a indiqué le président de la CACI.
Pour Gouri, les textes définissant les secteurs stratégiques doivent être fin prêts le 1er janvier, mais en raison de multiples considérations, les choses semblent traîner.
Notre interlocuteur a ajouté que certains ministères devraient formuler leurs propositions devant contribuer à la définition des secteurs stratégiques et non stratégiques avant la publication du décret exécutif. Un processus qui devrait, à ses yeux, prendre un certain temps.
«J’ai été interrogé vendredi sur ce sujet par des investisseurs jordaniens et la veille par des Pakistanais », nous a-t-il révélé.
Outre ceux-ci, les Turcs veulent eux-aussi avoir plus d’idées concernant les facilitations inclues dans la LF 2020, notamment la règle 51-49 que les partenaires étrangers ont presque souvent critiquée et jugée comme une entrave à leurs investissements en Algérie.
Echouroukonline, 18 jan 2020
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