Pour les responsables marocains 2012 et 2013 ont été des années charnières dans leur diplomatie vis-à-vis du dossier du Sahara Occidental.
En 2012, le Maroc a osé désavouer l’émissaire onusien Christopher Ross. Grâce à la protection de la France, il n’a pas payé les frais de son imposture.
En 2013, la délégation américaine à New York présente un brouillon de résolution proposant l’élargissement du mandat de la MINURSO en vue de couvrir la surveillance des droits de l’homme. Mohammed VI appelle Ban Ki-moon et menace de quitter le processus de paix et de retourner à la guerre. Les français lui conseillent de céder aux exigences marocaines.
Les autorités marocaines concluent que leur politique de « fermeté » est payante, mais attribuent leurs échecs à leur représentant de l’époque : Mohamed Loulichki. Il est immédiatement remplacé par l’ambassadeur du Maroc à Genève, Omar Hilale. Son choix n’est pas anodin. En lisant ses rapports envoyés depuis la capitale suisse, on dirait qu’à lui seul a réussi à sauver le Maroc de ses mésaventures au Sahara Occidental. Des rapports bourrés de mensonges. Même son ami intime, Anders Kompass, dans des déclarations faites à la presse anglophone a reconnu que les rapports d’Omar Hilale étaient « exagérés ». Qu’importe ! Pour le Makhzen, c’est le ton grossier et mythomane du diplomate marocain qui intéresse. Il répond aux critères de « fermeté » grâce à son caractère violent et grossier. Dans un de ses rapports, il a qualifié Ross de « vieil alcoolique ».
Suite à sa politique de « fermeté », synonyme de tcharmil, le crime quotidien au Maroc, ce dernier se trouve en conflit avec tous ses voisins. Même avec son allié, la France, les relations semblent en froid. Les gamins de Rabat récolte le fruit de leur méfaits.
Dans la documentation marocaine, nous avons trouvé son CV. Le voici :
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