Une de ces raisons réside dans les rejets quasi systématiques des demandes de visa Shengen, introduites par les membres des familles résidant au Maroc et souhaitant rendre visite aux leurs établis en Belgique. Quand bien même l’invitant est belge et bien intégré en Belgique .
Sous l’impulsion de la NV.a et du Vlaamse Belang, le gouvernement belge a considérablementent durci les conditions et les formulalités devant être accomplies tant par l’invitant que le parent invité.
Ainsi, le consulat belge de Casablanca (celui de Tanger ayant été fermé par Reynders), s’est dégagé de sa mission de chargé de l’examen des demandes de visa, au profit d’un bureau marocain privé à qui toutes les demandes doivent être adressées par voie postale ou via internet.
C’est ce bureau privé qui, après avoir reçu la demande et un montant de 600 € provenant de la poche du demandeur, décide si cette demande est recevable ou non.
Lorsque ce bureau signifie au postulant, le rejet de sa demande, les 600 € versés par le demandeurs ne sont jamais restitués à ce demandeur.
Celles qui obtiennent l’agrément de cette agence, sont alors renvoyées vers le consulat belge pour un examen approfondi.
Le consulat belge requiert alors l’avis de l’office des étrangers pour ce qui concerne la situation de la personne invitant. Personne ne connaît les raisons qui poussent l’Office des étrangers à émettre un avis négatif contre le postulant belge.
C’est la discrétion la plus absolue que même les avocats des victimes de ces refus ne parviennent pas à s’expliquer.
Ainsi, un jeune homme qui se marie en Belgique, se voit privé de la présence de ses parents, à qui il adresse une invitation pour assister aux festivités nuptiales.
Plus grave encore, lorsqu’un Belge est hospitalisé suite à un accident grave ou à une maladie, ni sa mère, ni son père ne sont autorisés à lui rendre visite à l’hôpital.
Des malades ont décédé en Belgique sans que leurs parents n’aient pu obtenir de visa pour adresser un dernier adieu à leurs enfants.
Pire: en cas d’un mariage d’un jeune belge avec une fille résidant au Maroc, il arrive très souvent que l’épouse soit empêchée de rejoindre son mari établi en Belgique.
Les raisons invoquées pour ce refus se rapportent souvent aux revenus du mari, que la loi a fixé à 1400€.
Ainsi, si le mari émerge aux allocations du chômage ou à l’aide du CPAS, celui-ci se voit automatiquement refuser le regroupement familial avec son épouse.
Or, les situations de précarité et d’exclusion subies par ce mari, devraient être prises en compte par les pouvoirs publics pour favoriser les regroupements familiaux.
Ainsi, privé de la présence de son épouse auprès de lui, le jeune belge passe son temps à effectuer d’incessants déplacements vers le Maroc pour vivre ses relations d’epoux avec sa femme.
Nombreux sont les époux belges qui ont généré une progéniture à Tanger, Puis à, Nador ou autres contrées du Maroc.
Des enfants contraints de demeurer au 0maroc en l’absence de l’autorisation que nos autorités refusent de lui délivrer.
Cette situation de séparation imposée aux époux à leur corps défendant, révolte de très nombreux jeunes belges issus de l’immigration.
Beaucoup d’entre eux vivent mal ces situations et ne croient plus aux discours integrationnistes et citoyens, ressassés par les hommes politiques.
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