Pour des raisons de guerre froide qui ont disparu depuis la chute du mur de Berlin, l’OTAN et l’Europe ont serré leurs relations avec deux Etats de la rive sud du Méditerranée : la Turquie et le Maroc. Adulés et choyés par l’Occident, ces deux pays ont bénéficié de relations privilégiés sous le signe de « statut avancé » leur permettant d’écouler leurs produits dans le marché européen.
La France et la Belgique viennent de décider d’arrêter le flux d’imams provenant du Maroc, de l’Algérie et de la Turquie. Il est très probable que ces deux pays cachent les véritables raisons qui les ont poussés à adopter cette mesure, à savoir la nationalité des terroristes qui ont commis les attentats les plus sanglants connus par le vieux continent.
Tel un enfant gâté, Tayip Erdogan, s’est mis dans tous ses états parce que l’OTAN refuse de soutenir ses ambitions expansionnistes et sa manipulation de certains mouvement terroristes qui agissent sous l’emblème « d’opposition démocrate », les mêmes qu’il a expédiés à Tripoli pour défendre le GNA. Ses alliés ne s’attendaient pas à ce qu’il ouvre ses frontières aux candidata à l’émigration. La même mesure adopté par le roi du Maroc lorsqu’il est contrarié par l’Espagne ou lorsque l’Union Européenne refuse d’accepter ses conditions pour la signature de l’accord de pêche.
Erdogan et Mohammed VI ont prouvé leur véritable nature : des caïds d’un gang de mafieux sans foi ni loi qui ne mérite qu’une belle correction.
L’Europe a bien mérité ce qui lui arrive. Elle récolte le fruit de ses relations incestueuses avec des régimes despotiques et violents qui peinent à distinguer entre diplomatie et vitesse de lumière.
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