Le Makhzen et l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue
l’implication de la Gendarmerie Royale est sans cesse citée et souvent, lors d’arrestations de membres de réseaux de drogue, le nom de hauts officiers de la gendarmerie royale est évoqué. Le meilleur exemple est l’affaire dite de Nador, dans le sud-est marocain, où le réseau, composé de 67 personnes, avait été appuyé par 29 membres de la Marine Royale, 17 personnes relevant de la Gendarmerie royale et 23 de Forces de réserves, ainsi qu’un membre des Forces Armées Royales.
La presse et les sites marocains ont rapporté que mon livre intitulé « Les torrents de la corruption et la poussée (avancée) de Ben Laden en Algérie », vise le front Polisario comme l’a publié auparavant le site « Hespress » le 17 février 2009. Ce site prétend que j’ai découvert des dossiers impliquant le front Polisario dans le terrorisme. De son coté le journal « Maroc poste », qui parait à New York et protégé par les membres du congrès marocain, a publié également le 26 février 2009 une information sur ce point. Pour sa part le journal marocain « El Sabah » est revenu sur le livre dans sa première page (la Une) dans son numéro du 01 mai 2009, en le décrivant comme un rapport qui implique le Polisario dans le terrorisme. Mon livre a été également sujet de mémoire de fin d’études sans qu’il soit distribué dans les bibliothèques ou librairies. On cite le cas de l’étudiant nommé Abdallah Barakellah qui a traité le livre dans son mémoire de fin d’études en 2010 à l’école supérieure de l’administration du Maroc. Cet étudiant a été encadré par le docteur Abdelwahed Elnacer. Le mémoire est intitulé « Les perspectives de l’initiative marocaine sur l’autodétermination ». Suite à ce tapage médiatique qu’a soulevé ce livre, de nombreuses parties m’ont contacté pour son édition et sa publication. Je cite dans ce contexte l’initiative de Abderahmane Berrada le directeur général (DG) de la société « Hespress ». En effet, après la publication d’un exemplaire du livre aux Etats-Unis d’Amérique, M. Berrada m’a demandé de lui envoyer un exemplaire, une demande que j’ai satisfaite. Ainsi, je lui envoyé par mail deux exemplaires un pour lui et un autre pour son ami le docteur Mekkaoui. Soulignant dans ce contexte que ce dernier m’a même demandé de changer le titre du livre et m’a proposé dans ce sens un titre plus sensible, à savoir : « Les généraux d’Algérie de la corruption au terrorisme ». Le Dr Mekkaoui m’a demandé en outre d’ajouter au moins un chapitre sur mon expérience militaire et sur ce que j’ai vécu durant les années quatre-vingt-dix, et ce, afin de le publier par un centre d’études en Espagne, ce que j’ai refusé à cette époque là. Ainsi les choses sont arrivées à une impasse vu que le livre n’a pas satisfait tous leurs désirs du Makhzen vis-à-vis de l’institution militaire algérienne, d’autant plus qu’il contient des renseignements sur le front Polisario comme ils le prétendent.
1- Corrompre certains militants de la cause sahraouie pour les impliquer dans la thèse marocaine et cela par l’argent ou de hauts postes de responsabilité.
Des informations rapportées par des sources crédibles assurent que ceux qui ont annoncé leur rébellion contre le front Polisario et qui ont soutenu la thèse marocaine ont obtenu en contrepartie de l’argent et des logements. Par ailleurs, des postes de responsabilité ont été promis aux personnalités distinguées, mais aussi de l’argent et des résidences de luxe. Il suffit dans ce contexte citer Ould Souilem qui a été proposé pour occuper le poste d’ambassadeur du Maroc en Espagne. Comme ce fut toujours le cas, les services secrets marocains ne ménagent aucun effort pour atteindre les leaders du front Polisario pour gagner leur appui quelque soit le prix afin de créer un équilibre entre les sahraouis notamment dans les camps de réfugiés à Tindouf. Et ce pour déplacer le conflit à l’intérieur du Sahara Occidental et entre les sahraouis. Ce qui par ricochet rendraient beaucoup de services qui pourraient devenir gratuits dans le cas du respect. Plus loin encore, les marocains avec qui je me suis entretenu lors de ma visite au Sahara Occidental se sont dit écœurés par les importantes sommes d’argent offertes aux revenus des camps de réfugiés à leur détriment comme des sahraoui et des frontaliers. Pire encore, certains estiment que les sommes touchées par Ould Souilem pourraient servir à créer 10 associations et organiser des centaines de rencontres internationales pour soutenir la thèse marocaine. Parmi les dernières manœuvres marocaines ce qu’elles rapportent sur l’affaire du dénommé Ould Sidi Mouloud apparu dans un moment caractérisé par un grand tapage médiatique suite à mes investigations dans la région de Dakhla. Ces investigations que j’ai menées en tout professionnalisme, indépendance et transparence m’ont démontré que les Sahraoui ne croient qu’en une chose : l’autodétermination. Ould Sidi Mouloud a créé ce scénario urgent qui n’a pas été bien étudié pour amortir le choc qu’a subi le Makhzen et les services secrets marocains, après que je leur ai prouvé que je suis un algérien que nul ne peu acheter ou vendre. (Un algérien qu’on ne peut pas corrompre). Ainsi Ould Souilem se retrouvé comme un pompier qui a accouru pour éteindre le feu qu’a dévasté le Makhzen après le succès de l’opération d’infiltration et faire entendre la voix des sahraouis au plus haut niveau à travers le plus grand journal dans le monde arabe à savoir « Echourouk ».
1- Le financement du terrorisme par la rente de la drogue et le trafic d’armes
De nombreux rapports sécuritaires ont confirmé que le terrorisme et ce qui est appelé « l’organisation d’Al Qaida au Maghreb Islamique » (AQMI) est impliquée dans le trafic de drogue provenant du Maroc. Soulignant dans ce contexte que la quasi totalité de la drogue circulant en Algérie provient de ce royaume. Lors d’un séminaire qui a eu lieu à Sétif le 26 juin 2010, le directeur de l’Office National de Lutte Contre la Drogue (ONLCD) a estimé que 75 % de la drogue circulant dans notre pays provient du maroc. Rappelant par ailleurs que ce pays produit à lui seul 60 % de la drogue au niveau mondial. Le directeur de l’ONLCD, M. Abdelmalek Sayeh a indiqué, par ailleurs, dans une déclaration à la presse le 28 février 2010 que « la relation entre les trafiquants de drogue et les groupes terroristes n’est pas un secret ». Il a ajouté dans le même sens que les trafiquants qui transportent le haschich et même la cocaïne sont équipés par les groupes terroristes afin de les aider à transporter les armes.
Le dernier scandale enregistré en matière de trafique de drogue par Al Qaida remonte au 26 février 2010. À ce moment là les services de sécurité mauritaniens ont dressé sur les frontières mauritano-maliennes une embuscade à un groupe terroriste lourdement armé qui assurait la sécurité d’une camionnette transportant du haschich. Selon des sources militaires, ces terroristes appartiennent à l’organisation Al Qaida. Ainsi le financement marocain du terrorisme est confirmé par de nombreuses preuves irréfutables. Et ce, sans parler du trafic d’arme dans lequel est impliqué le réseau Belairedj ainsi que d’autres réseaux qui ne sont pas encore démantelés. On cite dans ce contexte le démantèlement par les gardes frontaliers algériens à Bechar d’une opération de trafic d’armes. Lors de cette opération 35 tonnes de kif en provenance du Maroc ont été saisies. Cette opération est considérée comme l’une des plus réussies contre l’alliance du terrorisme avec la mafia de la drogue. La drogue est devenue la principale source de financement du terrorisme dans la région du Sahel et dans le Sahara. Ses rentes dépassent 100 millions d’euros. A ceci s’ajoute l’argent des rançons provenant des enlèvements des étrangers dans la région du Sahel. Ces enlèvements ont apporté plus 50 millions d’euros à la caisse du sanguinaire Droudkal selon des rapports officiels algériens, cités par une feuille présentée par l’Algérie via le conseiller auprès de la présidence de la république, Rezak Barra, lors de la deuxième rencontre des Nation Unies qui s’est déroulée à New York le mois de septembre dernier, et qui a débattu de la stratégie internationale antiterroriste. Pour rappel, l’implication de la Gendarmerie Royale est sans cesse citée et souvent, lors d’arrestations de membres de réseaux de drogue, le nom de hauts officiers de la gendarmerie royale est évoqué. Le meilleur exemple est l’affaire dite de Nador, dans le sud-est marocain, où le réseau, composé de 67 personnes, avait été appuyé par 29 membres de la Marine Royale, 17 personnes relevant de la Gendarmerie royale et 23 de Forces de réserves, ainsi qu’un membre des Forces Armées Royales. Il y a, ainsi des officiers marocains impliqués dans des affaires de trafic de drogue. Certains de ces officiers ont le grade de colonel, tels que ceux qui ont été arrêté en 2007. En effet le chef de la Garde Royale, ainsi que le chef de la Gendarmerie Nationale Marocaine qui a le grade de colonel ont été accusés de trafic de kif traité. La perquisition du domicile de ce dernier a permis de mettre la main sur une importante quantité de haschich ainsi qu’une grande somme d’argent estimée à plus de 135 milliards de dirhams. Huit autres officiers appartenant au même réseau ont été également arrêtés pour trafic de drogue et blanchiment d’argent. Ceci n’est que la partie apparente de l’iceberg. Il faut souligner par ailleurs que certains officiers impliqué dans le trafic de drogue ne sont pas estés en justice vu leurs relations au sein des cercles du pouvoir et leur solides rapports avec les familles du Makhzen. Sur un autre plan, des rapports secrétaireries que la Katibate « al Moulathamine » (les cagoulés) a imposé des taxes aux trafiquants de drogue qui sont en majorité des marocains. Ces sommes d’argents constituent une importante source de financement de Al Qaida. D’autres sources estiment par ailleurs que les sentiers qu’empruntent les trafiquants sont devenus les mêmes qu’utilisent les terroristes pour transporter les armes et les explosifs au fiefs des groupes terroristes. Nos informations montrent d’un autre coté que les services secrets marocains ont tenté par divers moyens, notamment par des prisonniers marocains impliqués dans des affaires de terrorismes, d’atteindre des islamistes dans les prisons algériennes. Il n’est secret pour personne que des marocains sont accusés de terrorisme. On cite par exemple C. Abdelghani, dit Houdhaifa, et T- Salah Eddine accusé par le tribunal criminel de Tizi Ouzou le 31 janvier 2010 arrêtés alors qu’ils étaient à la recherche des fiefs terroristes. L’affaire de la tombe de Said Makhloufi, émir du groupe islamique armé (GIA) qui se trouve dans la région du Djbel Errich selon les services sécuritaires algériens. Dans un entretien accordé en mois de décembre 2009 au journal « El Hayat » qui parait à Londres, Idris Elbesri a indiqué que l’affaire de la tombe était au centre des discussions qu’il a eu avec le président Bouteflika en mois de juin 2009. Rappelant, par ailleurs, que Abdelhak Layada l’émir du Groupe Islamique Armé (GIA) qui a été remis par Rabat à Alger en 1993 après de longues discussions, a affirmé lors de son procès le 14 juin 1994 que les services secrets marocain lui ont proposé de le soutenir à Tindouf et lui ont demandé de frapper les intérêts du front polisario. Il a indiqué plus tard qu’il a subi des pressions pour recruter des sahraouis dans les groupes terroristes.
L’institution militaire algérienne au cœur des sales enjeux
1-Des plans pour atteindre les archives de l’armée, notamment celles qui concernent la guerre des sables et de lutte antiterroriste.
Parmi les objectifs que veulent atteindre les services de renseignement marocains figure les documents secrets de l’armée algérienne liés à la guerre des sables qui a éclaté en mois d’octobre 1963, ainsi que les dossiers de lutte antiterroriste et d’espionnage. Le Maroc souhaite tirer profit de ces documents afin de laver les mains de son incursion sur l’Algérie, et lui faire porter toute la responsabilité de ce qui s’est passé et ce qui se passe encore.
Des plans pour atteindre les archives de la “Guerre des Sables” de 1963
Le Maroc souhaite tirer profit de ces documents afin de laver ses mains de son incursion sur l’Algérie, et lui faire porter toute la responsabilité de ce qui s’est passé et ce qui se passe encore. En ce qui concerne les dossiers de lutte antiterroriste, les marocains souhaitent mette la main sur d’éventuelles informations sur les Sahraouis et les camps de réfugiés à Tindouf.
Dans leur guerre secrète contre l’Algérie, les renseignements marocains ont de tout temps élaboré des plans pour atteindre les archives de l’armée, notamment celles qui concernent la guerre des sables et de lutte antiterroriste.
Parmi les objectifs que veulent atteindre les services de renseignement marocains figurent les documents secrets de l’armée algérienne liés à la guerre des sables qui a éclaté au mois d’octobre 1963, ainsi que les dossiers de la lutte antiterroriste et d’espionnage. Le Maroc souhaite tirer profit de ces documents afin de laver ses mains de son incursion sur l’Algérie, et lui faire porter toute la responsabilité de ce qui s’est passé et ce qui se passe encore. En ce qui concerne les dossiers de lutte antiterroriste, les marocains souhaitent mette la main sur d’éventuelles informations sur les Sahraouis et les camps de réfugiés à Tindouf. Le but recherché par le Makhzen est de faire de ces camps des fiefs de radicalisme et de terrorisme, pour les utiliser comme des moyens de pression sur l’opinion mondiale dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. Ces dossiers pourraient être également des moyens de pressions sur l’Algérie et la pousser à désinstaller les camps de réfugiés à Tindouf. Pire encore le Makhzen « rêve » de classer le front Polisario comme une organisation terroriste internationale, ce qui interdirait à tous les pays, organisations et volontaires d’œuvrer avec le front Polisario, de l’aider ou de le reconnaître. Dans ce cas là, le Maroc aurait mis fin à la cause sahraouie placée jusqu’à là comme une question de colonisation.
Après avoir pris connaissance de ses insinuations sans dire un mot, ce qui a été interprété par les services de renseignement marocains comme une réponse positive de ma part, ils ont pris attache avec moi via leur intermédiaire appelé Redha Toundji. Le Makhzen voulait m’utiliser pour atteindre leurs objectifs. C’est ainsi que j’ai rencontré leur intermédiaire dénommé Toundji deux à Agadir et deux autres fois à Toulouse au sud de la France. Apres notre première rencontre qui a eu lieu le 16 juin 2010 lors de laquelle nous avons abordé différents sujets, j’ai été contacté par Toundji le 22 juin 2010 et m’a informé qu’il était à Bruxelles. Ainsi il m’a fixé un rendez-vous pour le 23 juin à 10 AM à toulouse. Je m’y suis rendu et nous avons abordé divers sujet. Lors de cette rencontre, il m’a informé qu’il a rencontré à Bruxelles un éléments appartenant aux services secrets algériens qui lui a remis des documents impliquant le front Polisario dans des affaires de terrorisme afin de les publier dans son journal. A une questions que je lui ai posé sur l’identité de cette personne, il m’a promis qu’il allait me fournir tous les renseignements avec détails une fois sa missions accomplie. D’ailleurs, il a reconnu les faits par la suite dans un article publié dans son journal « le Sahara Hebdomadaire » dans son numéro 91 publié le 06 août 2010. Il m’a assuré par la suite qu’il a été envoyé par El Mansouiri pour débattre de certains sujets. Lors de nos rencontres, j’étais persuadé qu’il enregistrait discrètement mes propos pour ses responsables. Ainsi, je lui ai montré mon intérêt de connaître ce que veulent les services de renseignement marocains de moi. Pour le convaincre, j’ai même montré mon soutien à plusieurs sujets car je savais très bien que ceci lui fera plaisir. Suite à cela, il m’a informé que les services marocains étaient certains que je détenais des dossiers et des documents militaires très importants. En plus ils étaient convaincus que j’ai un réseau dans l’armée qu’ils pourraient exploiter pour assurer la réussite de l’opération d’infiltration. Durant les longues discussions que nous avions eues sur plusieurs sujets, je n’ai jamais soufflé un mot sur son objectif ainsi que celui du service pour lequel il travaille. Lors de nos entretiens, je lui ai fait comprendre que je n’ai rien à voir avec l’institution militaire algérienne et que je n’avais aucun document qu’ils peuvent exploiter.
Cependant, il n’a pas cessé d’insister vu qu’il a été chargé de cette mission et qu’il voulait coûte que coûte réussir. Ainsi, il a voulu me tenter avec de l’argent et m’a expliqué dans ce sens que les services de renseignements marocains sont prêts à m’offrir une très importante somme d’argent en contrepartie de leur fournir des documents classés secrets sur l’armée et le front Polisario. Toundji a insisté sur moi pour que je lui dévoile les documents en ma possession sur les sahraouis impliqués dans des affaires de terrorisme, d’autant plus que la presse marocaine a rapporté énormément d’informations sur ce sujet. Dans le même contexte il m’a proposé une importante somme d’argent dont il ne m’a pas précisé le montant qu’il envisageait de m’envoyer par la banque Western Union afin d’intenter des actions en justice contre des responsables algériens. Après qu’il ait dévoilé ses desseins, je me suis emporté. Je lui expliqué que je n’étais qu’un journaliste et écrivain, et que je n’avais rien avoir avec les affaires de renseignements militaires particulièrement celles visant à porter atteinte à ma patrie. Par ailleurs, je suis lui ai demandé de ne plus jamais me contacter.
Constatant ma colère, Toundji a tenté de se rattraper et de me convaincre. Alors il a essayé de me faire comprendre que je n’avais pas compris ce qu’il voulait dire. Ainsi, il m’a expliqué qu’il voulait juste m’aider financièrement afin de me venger du système algérien, dont je suis un fervent opposant. En guise de réponse, je lui ai fait comprendre que je n’étais pas opposant et que je ne suis qu’un journaliste qui suit l’actualité et les événements qui peuvent intéresser les peuples. Malgré ma grande colère, il m’a demandé de réfléchir à sa proposition. Puis il a abordé d’autres sujets. Avant de nous séparer, il m’a prié de nous fixer un autre rendez-vous. J’ai accepté de le revoir malgré tout ce qui s’est passé entre nous ce jour là car je voulais me tirer de cette affaire sans m’impliquer dans quoi que ce soit qui pourrait nuire à ma réputation et ma transparence. Soulignant par ailleurs, que mon objectif le plus cher était de dévoiler au monde entier les dessous des services secrets marocains. Je rappelle au passage que je me suis entendu précédemment avec le directeur du journal « Echourouk » pour dévoiler au grand jour cette grave affaire. Je signale par ailleurs que j’ai informé Toundji de l’invitation que j’ai reçue de l’ « Association des Sahraouis des Wahdawiyyine » et de la part de son président Ahmed Boumehroud afin de prendre part à une rencontre internationale à Dakhla sur la sécurité dans la méditerranée. A ce titre, j’ai fait semblant de ne pas vouloir y participer, mais il a essayé de me convaincre d’y prendre part. Ce que Toundji ignorait à ce moment là c’est que l’éventualité d’organiser cette rencontre à Dakhla était la mienne, quoi que je n’avait rien à voir avec la question de l’autodétermination du peuple sahraoui. En effet, j’ai proposé au président ce cette association d’organiser cette rencontre sur la sécurité dans la région du Maghreb. Mon objectif était d’avoir accès aux territoires sahraouis via les associations du Makhzen pour prendre connaissance de la vérité loin de tout contrôle. A ce moment là j’ai décidé de dévoiler tout ce que je savais au cas ou les affaires étaient en faveur du maroc.
Des plans secrets visant à frapper l’unité du territoire algérien
Ceux qui suivent l’agenda du Makhzen constateront que ce qui le fait rêver le plus c’est la frontière avec l’Algérie. Il n’est secret à personne que certains journaux font la propagande de ce qu’ils appellent « le Sahara oriental », en allusion au Sahara algérien. J’ai lu à ce propos les fadaises qu’inculque le makhzen au marocains sur ce Sahara qui comporte Tindouf et Bechar. Pis encore, il y a certains qui estiment que le pétrole sous terre à Hassi Messouad est une propriété marocaine !
Les services de renseignements marocains, à ma connaissance, n’ont pas pu infiltrer l’institution militaire du front polisario. Même ceux qui sont appelé « revenus des camps des réfugiés de Tindouf » qui étaient autrefois des leaders au front Polisario n’ont pas réussi à aider les services marocains dans leur tache. Ces revenus n’ont pu aider le Makhzen qu’à travers des campagnes médiatiques et des idées connues tirées du « vocabulaire » du Makhzen. De nombreux journalistes, écrivains et chercheurs marocains, que je connais bien, m’ont assuré que l’aile militaire du front Polisario est et sera toujours « un cauchemar » pour les institutions sécuritaires marocaines, après tous les échecs qu’ils ont subis. Par ailleurs leur inquiétude va crescendo vu les prémisses d’une guerre prochaine, à laquelle a insinué à plusieurs reprises le front polisario. Lors de ma visite qui m’a conduit à Dakhla où j’ai rencontré un bon nombre de sahraouis, j’ai constaté leur colère et leur indignation vis-à-vis des négociations supervisées par les Nations Unies. Ces sahraouis sont convaincus que la seule solution pour restituer leur droit et libérer leur pays de l’occupation marocaine illégale est de prendre les armes contre cet envahisseur. Vu les craintes marocaines d’une guerre contre les sahraouis qui croient plus que jamais de la légitimité de leur revendication, les services de sécurité marocains ont passé à une autre étape. Il s’agit d’une guerre de renseignements mais également médiatique contre les sahraouis, leur capacité militaire, leurs soutiens et ses techniques. Pour avoir tous ces renseignements, le Makhzen a recruté des mouchards, des espions, des indicateurs pour leur fournir des renseignements régulièrement.
La malédiction des frontières et l’unicité nationale visée
Ceux qui suivent l’agenda du Makhzen constateront que ce qui le fait rêver le plus c’est la frontière avec l’Algérie. Il n’est secret à personne que certains journaux font la propagande de ce qu’ils appellent « le Sahara oriental », en allusion au Sahara algérien. J’ai lu à ce propos les fadaises qu’inculque le makhzen au marocains sur ce Sahara qui comporte Tindouf et Bechar. Pis encore, il y a certains qui estiment que le pétrole sous terre à Hassi Messouad est une propriété marocaine ! Dans ce contexte, le journal « El Michaal » à qui j’ai accordé une interview a rapporté dans son numéro 120 paru le 11 septembre 2008 que j’ai reconnu que le pétrole algérien est la propreté du Maroc et que l’Algérie devrait le partager avec ce pays. Apres la publication de ce mensonge qu’i sur sa une, j’étais contraint de faire un démenti le 12 septembre 2008 que j’ai publié sur mon site personnel, après que le journal a refusé de le publier sur ses pages. A cette époque là, j’ai pris attache avec le rédacteur-en-chef de ce journal Idris Ould El Kabila, qui a réalisé l’interview avec moi, et ma présenté ses excuse oralement. Je lui ai signalé que c’était irresponsable et grave de publier ce que je n’ai pas dit. Ainsi je lui ai remis mon démenti qu’il a transmis aux responsables du journal qui ont refusé de le publier. Lorsque je l’ai rencontré à Agadir le 22 avril 2010 au journal « Sahara Hebdo », dont il est le rédacteur-en-chef, je lui ai encore parlé, mais il a jeté la responsabilité sur la direction du journal « El Michaal ». En effectuant récemment quelques recherches sur le net, je suis tombé sur la même interview, cette fois ci il l’a publié sur son blog, ce qui démontre clairement que tout était préparé d’avance et que ce qu’il me disait n’était que de purs mensonges. J’aimerai à ce propos aborder quelques points importants pour mettre à nu les plans marocains visant à frapper l’unicité du territoire algérien et j’aimerai aussi parler de ce que font les gardes frontaliers marocains à la frontière algérienne.
Le Maroc considère la cause sahraouie comme une affaire d’unicité nationale de même que les deux ville Ceuta et Mélilia occupées par l’Espagne. Cependant, l’approche marocaine vis-à-vis du Sahara Occidental est différente de celle des deux villes espagnoles. Le Maroc décrit le front Polisario comme étant un front séparatiste, c’est pour cela qu’il considère le soutien algérien indéfectible à l’autodétermination du peuple sahraoui comme un soutien à des activités séparatistes menaçant la « prétendue »unicité territoriale du royaume chérifien.
Par conséquent, le Maroc n’arrête pas de s’attaquer à l’Algérie à toute occasion. En plus de cela, le Makhzen a soutenu indiscrètement les islamistes en algérie. Il faut préciser à ce propos que si l’Algérie n’avait pas « éradiqué » les islamistes armés, les Maroc serait la première victime du terrorisme, d’autant plus qu’il a ouvert son territoire aux trafiquants de drogue, à la mafia et aux réseaux de contrebande. En plus de tout cela, le Makhzen soutien certaines voix séparatistes en Algérie, comme le chanteur kabyle Farhat M’Henni. Selon certaines sources, ce dernier se rend régulièrement au Makhzen et comme il ne cache pas son soutien à la thèse marocain sur le Sahara Occidental. Pire encore, ces mêmes sources estiment qu’il reçoit régulièrement une aide financier très important pour mener ses activité douteuses en Algérie. Soulignant en outre, que le Maroc soutien également d’autres voix séparatistes dans la région des Aurès. Redha Toundji, que j’ai rencontré en mois d’octobre m’avait informé qu’il avait des contactes algériens afin d’annoncer un mouvement séparatiste dans la région des Aurès. Et quelle fut grande sa joie quand je l’ai informé que j’étais originaire de cette région.
Lors de nos deux rencontres à Toulouse, Toundji m’a demandé directement de présider ce mouvement séparatiste, et m’a indiqué qu’il était prêt à me mettre en contact avec ces activistes. Il m’a informé par ailleurs, qu’il finançait ce mouvement de l’argent provenant du Makhzen. J’ai refusé catégoriquement cette offre, alors il a tenté de se justifier en m’expliquant qu’il voulait m’offrir une couverture politique pour que je ne reste pas sans partie politique. Suite à mon refus il m’a proposé de créer une association de défense de droits de l’homme en Algérie.
Personne ne peut nier la « mentalité » expansionniste caractérisant le trône Alaouite dans le royaume du Maroc depuis une longue période. La situation n’a pas changé actuellement, au contraire : cette tendance expansionniste à doublé d’intensité. Comme nous l’avons dit auparavant, les documents, les études et la presse comportent des information qui ne font que confirmer la haine entre les peuples frères algériens et marocains, notamment les informations liées aux « appétits » marocains pour les terres algériennes. Si on se réfère à la culture du Makhzen, on constatera l’utilisation beaucoup de terme qui démontre la culture expansionniste qui défini la politique du palais royal, et c’est ce qui unit les familles du Makhzen.Outre ses désir expansionniste en Algérie, le Maroc ne cache ses son « appétit » pour les territoires mauritaniens, que le Makhzen considère comme des terres marocaines.Beaucoup a été écrit et a été dit sur le Sahara oriental. Certains estiment que l’Algérie a annexé après son indépendance en 1962 ce Sahara oriental qu’elle a « arraché » à son voisin le Maroc. Des histoires « à dormir debout » dans ce sens abondent dans la presse et les documents marocains infondés. Ainsi on constate que le Makhzen est capable de faire tout pour réprimer dans la violence la voix du peuple sahraoui.
Des réseaux sous des aspects associatifs et des diplomates « retournés »
Ces associations activant dans le Sahara Occidental visent à réaliser trois principaux objectifs. Il s’agit premièrement de mobiliser des populations sahraouies pour soutenir la thèse marocaine. Deuxièmement, la création d’une diplomatie parallèle pour la médiatisation de ce qui arrange l’agenda du Makhzen. Troisièmement, la mise en place d’alternatives dans le cadre du travail de proximité afin de se rapprocher des problèmes des sahraouis. En effet, le Makhzen cherche à les corrompre avec des services qu’il leur rend et des biens qu’il leur offre.
Les services de renseignements marocains veulent exploiter le travail associatif et diplomatique pour obtenir un soutien populaire et officiel à travers le monde. Le Makhzen avait préparé un travail associatif en ce qui concerne le Sahara occidental qu’il considère comme une « ligne rouge » qu’il a confiée exclusivement au palais royal et aux services secrets. Cependant, ces dernières, le roi Mohammed VI a décidé d’ouvrir le champs à la création d’association financées par l’officie royal dans le cadre de ce qu’est appelé « la nouvelle ère ». Ces associations activant dans le Sahara Occidental visent à réaliser trois principaux objectifs. Il s’agit premièrement de mobiliser des populations sahraouies pour soutenir la thèse marocaine. Deuxièmement, la création d’une diplomatie parallèle pour la médiatisation de ce qui arrange l’agenda du Makhzen. Troisièmement, la mise en place d’alternatives dans le cadre du travail de proximité afin de se rapprocher des problèmes des sahraouis. En effet, le Makhzen veut les corrompre avec des services qu’il leur rend et des biens qu’il leur offre. Le travail diplomatique quant à lui, vise à créer des blocs et des groupes à l’étranger. Ces groupes ont pour objectif le contrôle des sahraouis. Ils visent également à les impliquer dans des affaires illégales pour porter atteinte à leur réputation et nuire à leur cause sacrée. Dans ce contexte il est important de signaler quelques points.
Ne jamais désespérer de la création sur le sol sahraoui d’organisations anti-sahraouies.
Le travail associatif au Sahara Occidental est dirigé par des marocains qui habitent dans les territoires occupés. Nous avons lu à ce sujet le travail des « Sahraouis Wahdawiyine », en plus des associations qui luttent pour « la marocanité » du Sahara occidental. En outre, nous avons entendu parler d’autres associations qui s’occupent des villages et des nomades…etc. En vérité, ces associations qui activent sous divers couvercles et sous des dénominations attirantes, sont contre le Front Polisario. Ces associations ne ménagent aucun effort pour éradiquer le Front Polisario. Les services de renseignements marocains ont échoué dans la création d’au moins une seule association dirigée par un « libre » sahraoui. S’il arrive de rencontrer un sahraoui à la tête d’une association, tous les autres sahraouis le considèreraient comme un traître et un escroc qui fait du commerce avec la cause sahraouie afin de gagner de l’argent, d’autant plus que le Makhzen débloque d’importante sommes d’argent pour financer ces activités. Les personnes qui dirigent ses associations tentent de d’impliquer des étrangers tantôt sous la bannière des droits de l’homme tantôt au nom de l’unité du Maroc…etc. Les services de renseignements marocains continuent leurs activités au Sahara occidental afin de mobiliser des sahraouis dans des activités associatives douteuses contre le Front Polisario, notamment les personnalités issues de puissantes et grandes tribus.
Dramatiser la réalité sociale des algériens et manipuler le financement du Polisario
Les services de communication du Makhzen, avec la complicité des services de renseignements marocains dramatisent la réalité sociale des algériens. Ces medias exagèrent beaucoup dans leur description de la vie quotidienne des algériens. En effet, ils ne montrent que les coté négatifs de la société algérienne comme la pauvreté et le chômage. En revanche, ces medias se vantent de la réalité sociale des marocains ainsi que de la politique marocaine qu’ils qualifient de bonne et de sage. En plus, ils donnent des chiffres « gonflés » sur les aides qu’offre l’Algérie au front Polisario. Ainsi, ils parlent de sommes « astronomique » allant de 150 à 300 milliards de dollars. En donnant ces chiffres « imaginaires », le Makhzen veut créer une zizanie « Fitna » au sein des algériens ainsi que de les mobiliser contre le soutien de l’Etat algérien de la cause sahraouie. A ce propos, un « intellectuel » marocain m’a avoué que le Makhzen estime que seule solution pour mettre fin au soutien algérien à la cause sahraouie est de déclencher une guerre civile en Algérie. Pour atteindre ce dernier but, le palais royal ferait tout afin de prouver que l’aide financière algérien au Sahara occidentale provient du trésor public. Si on lit la presse marocaine, on constate le nombre impressionnant d’articles traitant la pauvreté, la cherté de la vie, la corruption et le chômage en Algérie. Pis encore, les réseaux sociaux sur la toile reprennent ces informations rapportées par la presse algérienne d’un moment à l’autre. Des grands débats sont soulevés sur l’objectif du soutien algérien à la cause sahraouie. Les algériens qui répondent aux présomptions du Makhzen rappellent grand passé historique et leur lutte pour arracher leur indépendance de l’une des plus grande puissance mondiale. Ces algériens se disent prêts à mourir de faim afin de porter secours aux peuples qui sont encore sous le joug du colonialisme tels que les sahraouis, les irakiens et les palestiniens. A une question de savoir la raison dernière l’intérêt particulier que porte l’Algérie au Sahara Occidental plus que celui qu’elle accorde à la cause palestinienne, un internaute algérien l’explique par le fait que le Sahara Occidental est un pays voisin. Par conséquent les algériens sont directement concernés par le soutien de ce pays. Le même algérien estime que si l’Algérie avait des frontières avec la Palestine, elle aurait agi de la même manière. L’Algérie soutient ouvertement le Front Polisario comme seul représentant du peuple sahraoui. Elle reconnaît, en outre, le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Notant, dans le même sens, que l’Algérie a accueilli depuis toujours des réfugiés sur son territoire.
Gagner le soutien mondial même au détriment des causes de la nation
Si on constate attentivement le Makhzen marocain, on voit que le roi Hassan II et par la suite son fils Mohamed VI ont pris pour conseiller un juif, qui sans doute, est opposé aux causes de la nation. Il s’agit de Endré Azoulay qui se vante d’être un vrai nationaliste marocain dans une déclaration qu’il a faite à la chaîne « El Arabia » en mois de septembre 2007. Zoulay a déclaré un jour que « les juifs sont parmi les piliers de nation, du peuple et de l’Etat marocain. Je suis nationaliste et une partie de la vie historique et religieuse du Maroc ». Il n’est secret à personne que le Makhzen compte beaucoup sur ses relations avec l’Etat Hebreu afin de gagner le soutien des juifs sur la scène mondiale en ce qui concerne le Sahara Occidental.
Dans cette perspective, le Maroc a même accepté l’installation de base militaire américaine « Africom » sur son sol non loin de la ville de « Tantane » sur la frontière avec le Sahara Occidental. L’information a été donnée en 2008 dans un rapport secret américain qui a été publié par le journal « Africa Info Market ». Selon ce rapport 50 ingénieurs en aéronautique sont arrivés à Tantane. Ils font partie du groupe appelé « Seabees » (les beilles de la mer). Ce groupe est chargé d’installer les systèmes et les appareils militaires dans cette base. Les observateurs de la scène marocaine affirment, pour leur part, que l’acceptation du Makhzen de la base Africom sur son territoire à quelques encablures du Sahara Occidental vise à gagner le soutien américain de la thèse marocaine liée au Sahara Occidental. Cette position marocaine va à l’encontre de la position des pays africains et maghrébins, à leur tête l’Algérie, qui refusent l’ingérence extérieure sous prétexte de la lutte antiterroriste. Ainsi, on voit que le Maroc s’oppose toujours aux positions algériennes sur la scène internationale. Le royaume chérifien accepte tout ce que refuse l’Algérie même si ceci se passe au détriment de la nation.
S’agissant du rôle d’Israël dans l’histoire du Maroc, l’écrivain française d’origine juive, Anais Bensimon, auteur du livre « Hassan II et les juifs », a dévoilé dans une déclaration à l’émission « El Milaf » (le dossier) diffusée sur la chaîne Al Jazeera le 10 septembre 2010 qu’Israël a aidé le souverain marocain Hassan II à déjouer un complot mené par le général Oulfkir. Pire, l’Etat Hebreu l’aurait meme aidé dans son assassinat. Rappelant qu’Oulfkir était l’héritier du trône en 1960. Anais Bensimon a révélé en outre qu’Israël a aidé militairement le Maroc contre l’Algérie lors de la guerre des sables en 1963. Toutes ces vérités montrent le rôle très important que jouent les juifs dans les cercles du palais royal et l’armée marocaine. Dans le même contexte, l’historien israélien Igal Ben Noun a indiqué que l’année 1963 a marqué le début des relations entre l’Etat hébreu et le Makhzen. Ceci montre que cette « alliance s’est faite sur le dos de l’Algérie, vu le timing choisi, c’est-à-dire 1963 qui a connu le déclenchement de la guerre des sables.
On constate la « sionisation de la cause Amazigh » à travers notamment les activités de Ahmed El Darghini, le leader du Parti Amazigh, qui a déclaré ouvertement que les juifs sont meilleurs que les arabes. Un observateur de la scène politique marocaine m’a affirmé que El Derghini travaille selon un agenda élaboré secrètement par le Makhzen. Selon d’autres sources, Tel Aviv suit une démarche pour qu’elle puisse contenir les Amazighs d’Algérie, notamment ceux qui appellent à l’autonomie de la Kabylie menés par le chanteur Farhat M’heni. Ce dernier a indiqué dans son livre intitulé « La cause amazigh » que l’avenir dont rêve la Kabylie est avec Israël et que son mouvement appelé « mouvement pour l’autonomie de la Kabylie » (MAK) veut normaliser ses relations avec l’Etat Hébreu. Signalant enfin que le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran sous recommandation américaines. Comme il a rompu également ses relations avec le Venezuela, ce pays dont le président Hugo Chavez a soutenu Gaza lors de l’holocauste qu’a mené Israël contre la population gazaouie.
Fixation sur Alger et tentatives d’étouffer la voix du front Polisario sur la scène internationale
La dernière affaire dans ce sens remonte au mois de septembre 2010. A cette époque là, la justice néerlandaise a condamné à 240 heures de travaux d’intérêt général un ex-officier d’origine marocaine pour espionnage sur ses concitoyens au profit des services secrets marocains.
Les services de renseignements marocains usent de tous les stratagèmes et utilisent toutes les cartes qu’elles soient médiatiques, politiques ou associatives, afin de salir et ternir l’image de l’Algérie sur la scène internationale. A ce propos, la chose la plus dangereuse que font les medias marocains, ce qu’ils rapportent sur l’Algérie comme informations ayant trait au terrorisme, explosions, assassinats, suicides etc. L’objectif étant de présenter l’Algérie comme un pays dangereux, instable et surtout le présenter comme un pays qui alimente le terrorisme international. Apres l’échec de ces tentatives, les même medias se sont retournés vers les bidonvilles et les quartiers populaires pauvres qu’ils qualifient de base arrière de l’intégrisme et du fanatisme salafiste. Le Makhzen veut faire croire aussi que les camps des réfugiés sahraouis sont une autre source du terrorisme. Ainsi, on voit que les services de renseignements marocains sont à la recherche du moindre indice matériel et la moindre preuve qui les aideraient à convaincre l’opinion internationale que les camps des réfugiés sahraouis à Tindouf sont une source qui alimente le terrorisme. Les stratagèmes du Makhzen sont voués à l’échec vu que les sahraouis ont découvert ce sal jeux, et ont ainsi « tué » toutes les cartes du Makhzen sur le plan international, africain et maghrébin.
Mise en place de projets d’intégration des marocains et des arabes à l’étranger
En plus de des différentes fins peu orthodoxes du Makhzen, ce dernier œuvre pour l’intégration des marocain, des arabes et même des sahraouis, si c’est possible, dans des projets économiques et sociaux afin de gagner leurs soutiens à ses thèses. Cette intégration des projets facilite aux services de renseignements marocains la manipulation, l’espionnage et l’orientation des adhérents à ces projets. Les intentions machiavéliques des services de renseignements marocains ont été mises à nue à plusieurs reprises. La dernière affaire dans ce sens remonte au mois de septembre 2010. A cette époque là, la justice néerlandaise a condamné à 240 heures de travaux d’intérêt général un ex-officier d’origine marocaine pour espionnage sur ses concitoyens au profit des services secrets marocains. Apres la découverte de cette affaire en 2008, deux agents des services de renseignements marocains ont été expulsés de La haye après que le gouvernement néerlandais a pris connaissance de cette opération d’espionnage. L’ex-officier avait travaillé avec des jeunes marocains à Rotterdam et était l’initiateur d’un projet visant à les intégrer dans la vie active au Pays-Bas afin de leur permettre de bénéficier d’une formation qui leur permet de travailler à l’aéroport de Rotterdam. Cet ex-officier a appelé son projet « Maxima » en référence au prince Wiliam Alexandre, l’héritier du trône des pays-bas. Lors de l’évaluation de ce projet en mois de février 2008, il a été décidé de designer ce prince comme son ambassadeur d’honneur. L’objectif des services de renseignements marocains n’était pas d’avoir des informations secrètes sur les Pays-Bas, mais d’accéder à des renseignements secrets sur les activistes marocains dans les domaines religieux, politique et juridique dans ce pays. Lors de l’audience, l’ex-officier a avoué le harcèlement qu’il subit chaque fois qu’il est en visite au Maroc. Il a en outre, expliqué que les services secrets du Makhzen l’ont contraint à travailler avec eux.
Tentatives d’impliquer les algériens dans les actes de vandalisme et dans le crime organisé
Les banlieues parisiennes et d’autres régions en France connaissent des actes de vandalisme et des crimes commis par des réseaux et des groupes souvent inconnus. Ces actes visent à déclencher des affrontements entre les services de l’ordre français et les immigrants. Le curieux dans cette histoire, c’est que ces affrontements sont souvent enregistrés dans les quartiers où résident une grande communauté algérienne. En revanche, les cités où vivent des marocains connaissent rarement ce genre d’affrontements. Des sources bien informées assurent que ces actes de vandalisme qui se déroulent dans « le périmètre » des algériens sont préparé, organisés et déclenchés par des activistes marocains. Ces actes de barbarie visent sans aucun doute à salir et ternir l’image de la communauté algérienne en France et à l’étranger. Si on suit les activités religieuses, on remarquera que la quasi-totalité des marocains travaillant dans un cadre parrainé par le Makhzen, ont envahi les mosquées en Europe afin d’avoir les rennes de ces centres qui ont une grande influence sur les communautés. À travers ces mosquées, les marocains orientent les masses populaire vers des horizons que les services secrets marocains exploitent pour contrôler, espionner, infiltrer et diriger les initiatives qu’elles soient d’aspect politique, civile ou religieuse etc.
Créer une zizanie entre l’Algérie et les pays amis
Nous avons parlé de toutes les tentatives marocaines visant à porter atteinte à l’Algérie, à son Etat, à sont peuple, à son histoire, à son passé, à son présent, à son futur, à sa politique, à sa pensée, et à son armée. Le Makhzen ne s’est pas arrêté là, mais ils a tenté et tente toujours de créer une zizanie « Fitna » entre l’Algérie et ses pays amis, y compris les pays maghrébins. Dans ce contexte, les services de renseignements marocains ont médiatisé, à travers leur site appelé « Algérie Times » le 20 avril 2010 une information dangereuse. Ce site rapporte que l’opposition mauritanienne a mis en place un plan visant à renverser le pouvoir de Mohamed Abdelaziz avec le soutien de l’Algérie. La publication de cette information a créé une grande polémique sur les manchettes de la presse mauritanienne. J’ai accordé une interview à propos de ce site et de son contenu au journaliste El Mahdi Ould Elmourabet le 26 avril 2010. J’ai souligné dans cette interview que le site est dirigé par les services de renseignements marocains. Suite à mon interview, beaucoup de journaux ont pointé un doigt accusateur vers les services marocains qui veulent « mettre à mort » les relations algéro-mauritaniennes. Les services de renseignements marocains ont fait tout, à travers ce site, pour créer une zizanie entre l’Algérie et la mauritanie. Sa dernière manœuvre dans ce contexte remonte à la publication d’un rapport le 2 septembre 2010. Le rédacteur de ce rapport prétend que l’attentat suicide qui a visé le commandement de la 5e région militaire dans la région de El Naama sur la frontière mauritano-malienne le 25 août 2010 est planifié par l’Algérie en réaction à la délivrance du dénommé Omar Essahraoui aux autorités maliennes. Cette remise, rappelle-t-on, était derrière la libération des deux otages espagnoles Albert Vilalta et Roque Pascual. Ces derniers ont été libérés suite au paiement d’une rançon dont la somme reste inconnue, mais que le journal El Mundo a évalué à sept (7) millions d’euros. Celui qui a rédigé le rapport a médiatisé cette information, alors que le véritable auteur n’est qu’un mauritanien appelé Idris Ould Yareb qui a rejoint Al Qaida en 2005. Soulignant par ailleurs, que cette organisation terroriste a revendiqué dans un communiqué publié sur Internet au début du mois de septembre 2010 cet attentat suicide. Cette organisation a même dévoilé l’identité de ce kamikaze. Enfin, il faut noter, fort heureusement, que la presse mauritanienne n’a pas pris au sérieux ce mensonge. Elle a même appris la vérité sur le site qui usurpe l’identité algérienne. Soulignant enfin que le site en question est dirigé de rabat et de New York sous la direction directe des services de renseignements marocains. Le Maroc veut gagner le soutien de la Mauritanie qui a préféré la neutralité vis-à-vis de la question sahraouie. Cette tentative visant à créer un conflit entre l’Algérie et la Mauritanie qui ont de très bonnes relations, n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une série de complot que veut monter le Makhzen contre l’Algérie.
Echourouk, 2010
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