Dans une lettre envoyée le 8 avril 2013 intitulé « le Maroc dans la presse algérienne des 6, 7, 8/04/2013, l’ambassadeur du Maroc à Alger, Abdallah Belkeziz a accusé la presse algérienne d’être « accrochée à son aberration » et continuer « dans sa lecture tendancieuse de la visite à notre pays du président français, de brandir des justificatifs aussi spécieux que mal argumentés dans une escalade qui ne fait que perpétuer sa récusation ».
Selon lui, « entre les vérités de cette visite et les mensonges dictés aux médias, l’État algérien, dans sa splendeur, se trouve dans une situation peu enviable, croyant que le seul fait que M. Hollande ait réservé sa première visite à Alger et non à Rabat, contrairement à ses prédécesseurs, est un probable gage d’un revirement dans la position de Paris concernant le problème fictif du Sahara ».
« Réveillée, ajoute-t-il, à coup de discours et de déclarations de bonnes intentions échangés entre Rabat et Paris, cette presse qui, dans un premier temps, était montée au créneau en publiant coup sur coup, « lettres ouvertes », appels à l’ONU, et cris de personnes offusquées par « la barbarie marocaine dans les territoires occupés », est devenue subitement muette, endossant un profil bas qui en dit plus sur le tumulte dans lequel est confinée Alger ».
Avant d’aborder des résumés d’articles de presse algériens, le diplomate marocain affirme que « les médias locaux qui ne peuvent se désavouer et venir parler du succès de la visite de Hollande au Maroc, qui parait-il « a bien froissé les Algériens » penchent, comme à l’accoutumée, pour les camouflets, seul style qu’ils perfectionnent ».
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