On s’en doutait que Mohamed Radi Ellili, l’ancienne vedette du journal télévisé de la Première allait attirer les foudres du Makhzen en raison du travail qu’il mène depuis son exile à Paris. Son compte vient d’être piraté par les nervis de la DGED. Du jour au lendemain, toutes ses données sur Youtube et ses contacts ont été supprimées.
Auparavant, le Makhzen a tenté de leur faire taire en faisant pression sur sa famille.
Ellili dérange au plus haut point en raison de son activisme journalier sur la toile et la quantité d’informations qu’il détient grâce à des relations tissées durant ses années de travail à la chaîne de télévision marocaine. Les servants du régime sont ulcérés par ses sorties sur la chaîne France-24. Cette dernière subit de fortes pressions pour l’empêcher à inviter Ellili sur ses plateaux.
Après avoir été éloigné de son travail, il s’est installé en France et a choisi de faire payer au Makhzen ses pratiques basée sur la corruption, le clientélisme et le népotisme, en s’engageant dans l’action politique et la défense de la cause du peuple du Sahara Occidental, son pays d’origine. L’efficacité de son travail lié à la question sahraouie a poussé les médias du Makhzen à tenter de semer des toutes sur son origine sahraouie allant jusqu’à le qualifier de « bâtard » qui n’a rien à voir avec la famille Ellili, une famille très connue et respectée au Sahara Occidental en raison de son attachement à la religion.
Son travail médiatique de haut niveau s’est attiré l’acharnement du Makhzen qui voit ses intérêts menacés par un militant de poids dont le travail et les relations ne sont pas négligeables.
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