Certains services publics dont l’Hexagone se vante régulièrement ont montré des lacunes pendant la pandémie et lors de la reprise. Au regard d’autres secteurs de la société, plus actifs.
L’hyper protection personnelle de certains fonctionnaires semble avoir dominé ce alors que la Fonction Publique hospitalière poursuivaient elle – ô combien- l’activité malgré tout, avec l’énergie qui est la sienne. Soignants applaudis chaque soir.
La POSTE: le courrier qui ne partait pas, renvoyé à l’envoyeur (cela s’est vu). Surtout le scandale des bureaux de poste fermés alors que le service de réglement/paiement des retraites et autres prestations passe par ces guichets. Les zones rurales et périphériques gravement impactées par ces bureaux fermés.
Les MUNICIPALITES. Premier parmi tous les Services publics… Certaines mairies refusent de réouvrir les écoles. Au point de se voir traînées en justice par l’Etat (Marseille. Bobigny).
L’Education Nationale présente elle une reprise difficile. Totalement déconnectée. Certes un protocole sanitaire délirant a été concocté par des hauts fonctionnaires du Ministère en surchauffe. Un ensemble normatif de 75 pages dit-on qui a refroidi personnels et maires rendant la reprise impossible.
Alors que l’accès à l’école à tous est un droit, seuls quelques enfants reprennent et quelques jours par semaine par roulement: incompréhension des parents. Les enfants handicapés eux ne reprennent pas le chemin de l’école !
Le retour s’apparente à de la garderie !
POURQUOI CES ATTEINTES A l’EDUCATION DES ENFANTS? QUE LEUR FAIT-ON ?
Les parents pointent aussi un personnel de l’Education Nationale en retrait en raison de ceux qui ne veulent pas retourner travailler.
Seulement 50% a repris le travail ! Le mammouth Education Nationale reste dans sa grotte :(JDD 8/06/20) « Depuis le 11 mai, seuls 27% des écoliers et 18% des collégiens ont été accueillis en classe. Bien souvent à temps partiel, à raison d’un ou deux jours par semaine. Parmi les parents, désormais plus nombreux à vouloir remettre leurs enfants à l’école, le mécontentement monte. Les enseignants sont parfois montrés du doigt. « Une partie ne veut pas retourner à l’école pour un mois, parce que ça les ennuie ou qu’ils ne veulent pas faire garder leurs enfants, estime un médecin. Le mammouth existe! »
La réouverture semble un enfer pour les familles. Certains ont même organisé des classes sauvages dans la forêt pour dénoncer le dysfonctionnement du système éducatif!
Les pédiatres disent ne pas comprendre cette atteinte aux droits éducatifs. La société française de pédiatrie réclame le retour rapide à l’école de tous les enfants.
Idem. Les enfants doivent rejouer entre eux. Les normes sanitaires appliquées à outrance angoissent les petits. Au résultat, les enfants ne vont pas bien.
Que fait-on à l’enfance? Alors que les adultes reprennent leur mode social « relativement » normal certes avec masque, les enfants sont toujours séparés strictement. D’où le nombre très faible accueilli en milieu scolaire.
GENERATION COVID : GENERATION SACRIFIEE ? QUEL VOCABULAIRE…
La crise covid est terrible également pour les lycéens, étudiants également qui ne trouvent plus de stage, plus de contrats en alternance. On commence de parler de « génération sacrifiée ». Génération covid aussi …Quel vocabulaire.
Dans le genre surprise, alors que l’Education Nationale ne favorise pas la reprise scolaire pour tous, les enseignants ont reçu par le site Eduscol qui leur est dédié une note du Ministère qui invite les enseignants à signaler les élèves qui mettraient en doute les actions de l’Etat dans la crise covid-19. Un mode d’emploi de reprise très pointilleux (à l’image des 75 pages de normes)
Les enseignants s’insurgent !
Juste glaçant, alors que l’enseignement de base n’est plus (ou mal) assumé de voir un Etat donner beaucoup d’importance à la manière dont il est perçu. Jusqu’à demander aux personnels la délation si une discussion de classe critique le-dit Etat. C’est juste totalitaire comme démarche. Inadapté à la situation surtout.
Blog de Sylvie Neidinger
Tags : France, covid19, enseignement, coronavirus, pandémie,
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