Cher Patuel,
Avant d’évoquer les atteintes délibérées ainsi que constantes de la part de l’ensemble des sytèmes tyranniques et néo-autocratiques surtout d’obédience françafricaine, il faudrait poser la question majeure de la souveraneté réelle de ces républiques bananières, car l’instauration de l’Etat fondé sur le droit, la démocratisation de la vie politique et le respect scrupuleux des droits fondamentaux, ne peuvent prendre véritablement forme dans une nation donnée, si cette dernière demeure soumise sans discontinuer par le colonialisme français.
Cette réalité indéniable et dérangeante semble ne pas du tout intéresser les marchands de rêves que sont les pseudo-opposants.
Tout est condamnable en toute situation, sauf les ingérences antidémocratiques et intolérables de la France officielle dans les affaires intérieures des pays africains.
Quant aux prétendues CEDEAO, Union Africaine, francophonie et même l’ONU, elles n’osent simplement pas ouvrir la bouche ou « agir » en Afrique françafricaine, que sur autorisation de l’Elysée. Que peut-on attendre de bien de la part de ce genre d’institutions illégitimes, bureaucratiques, et foncièrement corrompues?
Depuis 1960, les dévoyés serviteurs défendant les intérêts de la France sur le continent sont les mariennettes qu’elle impose au pouvoir à sa guise, et s’il vous plaît pour des longues décennies.
Ne pas vouloir résoudre définitivement cette gravissime problématique d’asservissement sans fin, veut dire que l’arbitraire et l’indigence accompagneront durablement les divers sous-Etats françafricains.
Les critiques permanentes, le mensonge et l’imposture ne changeront rien à la situation lamentable des uns comme des autres.
Tout peuple inconscient, apeuré et surtout résigné mérite, avec raison, sa domination continuelle. Personne ne viendra sans nul doute, le secourir.
Ali Muhammad Diallo (Twitter)
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