Dans la question du Sahara Occidental, les prétendus démocrates marocains ont fait preuve d’un pragmatisme époustouflant.
« Au diable avec les principes! », c’est ce qu’ils disent lorsque c’est la question du Sahara Occidental qui se trouve sur la table.
Le roi du Maroc, Mohammed VI, en guise de clin d’œil dirigé au nouveau patron de la Maison Blanche, a décidé de restaurer la ligne aérienne Rabat-Tel Aviv. A l’instar de leur souverain, tout est permis dans la quête du contrôle de l’ancienne colonie espagnole et de ses richesses. Même pour alias Ibn Kafka, qu’un politologue espagnol a qualifie de « intellectuel cripto-organique« .
Y a-t-il quelqu’un qui s’imagine que les pseudo-démocrates marocains vont protester contre la mesure adoptée par le Commandeur des Croyants et président du Comité Al-Qods? Y a-t-il un marocain qui va dire « c’est injuste envers le peuple palestinien? ».
L’histoire retiendra que le Maroc n’a pas bougé un doigt pour expulser le colonialisme espagnol du Sahara Occidental. Au contraire, sous les ordres de la France colonialiste, la monarchie marocaine a collaboré dans les opérations menées pour mater la résistance sahraouie. Ce n’est qu’après la création du Front Polisario que Hassan II a relancé les revendications marocaines sur le territoire pour combattre l’esprit indépendantiste des sahraouis. Dans ce contexte, selon les révélations de Wikileaks, le roi du Maroc a dit qu’il préférait voir les Espagnols rester que d’avoir un Etat indépendant sous contrôle algérien». Les sahraouis, eux, ont dit : « plutôt la mort que de devenir marocains ».
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