Jusqu’à présent, les marocains pour aller vers la Libye, transitaient plutot par la Tunisie. Maintenant, leur flux massif a suscité l’inquiétude des autorités algériennes, surtout que ce pays ne s’en sort pas du chaos semé par l’assassinat de Moamar El Gadafi.
Alger a raison de se poser des questions sur ce phénomène surtout sachant que le Makhzen marocain est devenu depuis peu un grand pourvoyeur de combattants qui ont été des milliers à rejoindre déjà les rangs de Daech en Syrie et en Irak, sans compter ceux qui ont été expédiés au Yemen pour combattre contre les chiites dans le but de plaire à son premier pourvoyeur de fonds destinés à la colonisation du Sahara Occidental, l’Arabie Saoudite.
L’Algérie a aussi raison de douter des intentions de son voisin de l’Ouest, le Maroc, qui ne cesse de faire dans la provocation pour l’amener à laisser tomber le soutien au droit à l’autodétermination des sahraouis.
La situation en Libye est chaotique, les dangers nombreux, il n’y a pas de travail ni d’argent. Pourquoi, donc, ces marocains ont décidé subitement d’aller en Libye en transitant par un pays avec lequel les frontières sont fermées depuis plus de 21 ans ?
La Libye, devenu La Mecque des djihadistes de toutes nationalités, Alger s’en doute qu’il y a quelque chose derrière ce mouvement des sujets de Mohammed VI, surtout que le Maroc ne cesse de multiplier les annonces de démantèlement de cellules terroristes de Daech et de crier au loup. Ce qui laisse penser qu’en étant acculé par la communauté internationale dans la question du Sahara Occidental, Rabar chercherait à semer la déstabilisation dans la région pour faire diversion et relancer la guerre dans l’ancienne colonie espagnole.
Le Maroc a toujours manipulé ses salafistes. D’abord contre les partis de gauche, ensuite contre les étudiantes dans les universités, contre les membres d’Al Adl Wal Ihsan, contre les chiites irakiens, yéménites, siriens, et maintenant il veut les embrigader contre l’Algérie dans le but d’affirmer son occupation du Sahara Occidental et l’exploitation de ses nombreuses richesses naturelles.
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