Ceux qui ont cru en un renouvellement de la direction du Front Polisario ont été bien déçus. Mohamed Abdelaziz avait fait croire qu’il était prêt à laisser la voie libre devant la nouvelle génération de cadres, mais la façon dont s’est déroulé le Congrès a démontré que ses déclaration n’étaient que de la poudre aux yeux.
Comme d’habitude, l’ancienne nomenclatura du Front a nommé l’équipe qui présida les travaux du Congrès parmi ses serviteurs les plus fidèles, à leur tête Khatri Addouh, président du Parlement sahraoui et chef de la délégation de négociateurs sahraouis.
Dans un entretien publié hier par El Moudjahid, Khatri avait dit : « L’unanimité s’incline vers cette réélection, même si le président a exprimé son désir de s’abstenir quant à sa représentation pour un nouveau mandat. Dans tous les cas de figure, Abdelaziz a montré qu’il est le dirigeant qui obtient le consensus. Il est un des symboles de cette lutte ».
Et pour imposer ce choix, la présidence du Congrès a nommé Mhamed Khadad vice-président de la commission des élections. Il a empêché cette commission de proposer la limitation du mandat du Secrétaire Général du Front Polisario et le mandat de membre du Secrétariat National pour imposer le candidat unique de la présidence du Congrès, à savoir Mohamed Abdelaziz.
Ainsi, malgré son état de santé critique, Abdelaziz conduira les destinées des sahraouis pour encore 3 ans avec une politique bien connue de tous : tribalisme, corruption, clientélisme, népotisme,
Encore une fois, l’argent au lieu d’être investi pour améliorer le quotidien des réfugiés, il sera offert comme cadeau à des individus dans le but de gagner des sympathisants au détriment de la cause.
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