Au Sahara occidental, un événement transcendantal a lieu et il semble passer inaperçu. Outre les très pauvres dépêches de l’agence de presse sahraouie dont la plupart sont un copier-coller des publications de l’APS algérienne, rien n’apparaît dans la presse nationale ou internationale sur les travaux du XIV Congrès du Front Polisario qui se déroulement au camp de Dakhla.
Mis à part la presse algérienne, aucun média ni dans la toile ni dans la presse écrite ne parle de ce grand événement qui a lieu dans une conjoncture très particulière et décisive pour plusieurs raisons dont on peut citer :
– Au niveau de l’ONU, confrontation du Maroc avec l’instance internationale en refusant de négocier avec le Front Polisario tel que recommandé par le Conseil de Sécurité.
– Annonce du président sahraoui de sa volonté de renoncer au poste de chef suprême du mouvement sahraoui.
– L’annulation des accords commerciaux entre l’UE et le Maroc par la Cour de Justice Européenne.
Ce silence mortel est dû à la situation de faillite qui caractérise la politique du Front Polisario dans tous les domaines. Parmi ces domaines se trouve les moyens de communication qui sont pratiquement inexistants. Malgré que la communication constitue aujourd’hui un des moyens clefs dans le conflit du Sahara Occidental et où le Maroc a investi des millions d’euros pour attiser le feu de la propagande bien orchestrée alors que les dirigeants sahraouis se contentent de sortir dans la télé sahraouie pour faire leur propre publicité. La SPS n’est une agence de presse que dans les apparences. Elle n’a ni personnel ni budget et le ministre de l’information, Mohamed Tamek, se trouve à la tête de cette importante institution non pas grâce à sa compétence ou son niveau intellectuel mais parce qu’il appartient à une tribu que le Polisario courtise.
A cause de leur politique tribaliste, les dirigeants du Polisario ont fait des institutions sahraouies une espèce de cimetière où s’agitent quelques individus comme des fantômes. Les locaux sont envahis par le sable parce qu’il n’y a personne pour les nettoyer. On dirait, un pays fantôme parce que ses piliers sont érigés sur le mensonge. Et comme tout mythomane, les dirigeants sahraouis ont fini par croire leur propres mensonges.
Les millions reçus par le président sahraoui en dinars et en devises, au lieu de les utiliser pour créer des institutions authentiques qui défendent la cause; il les distribue entre les individus afin de garantir sa pérennité à la tête du mouvement sahraoui. Et comme il distribue l’argent, il distribue les postes en privilégiant les ignorants, incompétents et potentiels traîtres qui menacent de se rendre au Maroc s’ils ne reçoivent rien. Même l’aide humanitaire est offerte pour être vendu dans les marchés.
Les congressistes, à l’instar de ceux qui apparaissent dans la photo se chargeront d’applaudir à la direction pour que rien ne change.
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