Par Kamel Zaïdi
Des rapports confidentiels indiquent que le royaume chérifien a une peur-panique de ne pas pouvoir » assurer » sur le plan sécuritaire, si d’aventure il venait à organiser une CAN (Coupe Africaine des Nations) où, cerise sur le gâteau, c’est l’équipe algérienne qui est largement donnée favorite pour l’emporter.
Rabat, comme chacun le sait, abrite un nombre important de cellules terroristes dormantes, prêtes à passer à l’action à tout moment. Celles-ci sont financées et soutenues par une population désorientée, et écoeurée par l’injustice sociale érigée en règle de conduite par les gens du Makhzen.
Rabat, qui subit également le douloureux retour de flammes de sa politique suivie durant les années 90, est en train de payer au comptant son soutien passé aux groupes terroristes, lorsque le défunt Hassan II voulait faire de l’Algérie un » laboratoire grandeur nature et à ciel ouvert « , allant jusqu’à recevoir en ses palais l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada, afin de lui proposer armes et argent et qu’il œuvre à déstabiliser l’Algérie.
Cela se passait du temps où l’Algérie se battait seule contre l’hydre intégriste, qu’elle faisait l’objet d’un abject embargo mondial qui ne disait pas son nom, et qu’elle avait le plus besoin de l’aide et du soutien de ses proches voisins. Voilà pourquoi, en dépit du conflit ouvert avec la CAF (Confédération Africaine de Football), avec les très graves conséquences pouvant en résulter pour lui (lire notre article de la veille), le Maroc continue de s’accrocher à sa demande de report de ce tournoi continental en évoquant le fallacieux prétexte relatif à l’épidémie d’Ebola, lui qui reçoit chaque jour des centaines de migrants noirs africains et subsahariens, autrement plus susceptibles d’abriter et d’incuber ce virus, que des joueurs de haut niveau, évoluant presque tous en Europe, et dont le suivi médical se fait pratiquement heure par heure.
Le prétexte marocain est tellement ubuesque, d’ailleurs, qu’il a eu le chic de faire sortir le patron de la CAF, Issa Hayatou, de ses gonds.
Ce dossier, qui promet encore pas mal de rebondissements d’ici au mois de janvier prochain, ne dispense pas pour autant le Maroc du basculement qui est en train de se préciser chaque jour un peu plus.
Outre les lourdes sanctions de la CAF, qui ne manqueront pas de pleuvoir, le Maroc se rapproche inexorablement de son propre printemps. Le hic, c’est que non seulement il n’a pas les moyens de s’en sortir tout seul (contrairement à l’Algérie), mais en plus il risque de ne pas trouver à ses côtés certains de ses proches voisins… devinez pourquoi…
K.Z.
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