Le Maroc et ses alliés traditionnel, avec à leur tête la France, viennent de déclencher la grande offen- sive contre les Etats qui soutiennent activement le noble combat du peuple sahraoui en faveur de son émanci- pation et de son émancipation du joug colonial des gens du Makhzen. Cette grande offensive peut paraître inquiétante de prime abord. Elle n’en trahit pas moins la grande panique qui tend à gagner les la Palais royal à mesure que ses subterfuges et petits tours de passe-passe ne trompent plus personne.
Rabat, déjà épinglé de manière très sévère par le conseil de sécurité de l’ONU, vertement favorable à la tenue d’un référendum d’autodétermination, a également été mis à mal par les graves révélations étayées par d’accablants documents montrant que la diplomatie secrète du Maroc est basée sur la manipulation, l’espionnage et, surtout, la corruption. Bref, mesquine a été la riposte. Celle qui vient de viser de manière frontale notre pays. Il n’est pas question ici de la récupération par Rabat (sur ordres des amis sionistes de » notre ami le roi « ), de l’Egypte, désormais acquis aux thèses criminelles et colo- nialistes du Maroc. Le sujet, qui ne mérite même pas » le coup de cidre « , avait été traité et épuisé dans ma chroni- que hebdomadaire de ce jeudi.
» Pour ceux qui n’auraient pas compris l’allusion, il est gentiment demandé de revenir au tout début de ce texte), pour comprendre que cette révélation est en fait un coup fourré et foireux qui ne pourrait même pas tromper un enfant de quatre ans. Mais un diplomate onusien chargé de suivre le dossier sahraoui, si ? Allez savoir ! ».
Le maréchal putschiste al-Sissi, qui ne deviendra jamais un président légitime, et qui a les mains tâchées de sang, ne pouvait que se plier au dik- tat de ses alliés et voisins sionistes afin que sa junte soit maintenue au pouvoir par le simple fait du prince. Non, le sujet égyptien ne mérite franchement pas qu’on s’y attarde, attendu que ce pays, jadis fierté de toute la nation arabe, sous Nasser, n’est désormais plus que l’ombre de lui-même, une vraie honte et une sorte de damnation pour cette même nation arabe.
Il s’agit de ce fameux mais prétendu rapport de l’OLAF (office anti-fraude). Outre le fait que l’on n’en a jamais entendu parler, le document en question date de… 2007. Mais, très curieusement, il n’a été mis à jour, pour ne pas dire » exhumé « , que ce jeudi. Pour poursuivre dans la même veine de ces indicibles » anomalies « , c’est l’AFP (l’agence de presse officielle française. Pour ceux qui n’au- raient pas compris l’allusion, il est gentiment demandé de revenir au tout début de ce texte), pour comprendre que cette révélation est en fait un coup fourré et foireux qui ne pourrait même pas tromper un enfant de quatre ans. Mais un diplomate onusien chargé de suivre le dossier sah- raoui, si ? Allez savoir. Seuls les prochains jours nous le diront.
La France, âme damnée du Makhzen, ne recule désormais devant aucune vilenie pour défendre et préserver sa politique du fait accompli au Sahara Occidental entamée tambour battant depuis la tristement célèbre » marche verte » du défunt roi Hassan II. Quant au contenu de ce » rapport » j’avoue que si je devais m’appesantir à en démentir le contenu, tant il est éloigné de la réalité du terrain, ce serait carrément me rabaisser au même niveau que ces esprits machiavélique qui en ont imaginé, bien lire imaginé, le contenu. Honte à ceux qui sont prêts à sacrifier le devenir de tout un peuple, celui du Sahara occidental, rien que pour servir les desseins d’un roi prédateur, voraces, en train de piller les ressources de son propre royaume et d’alimenter la pro- duction et le trafic de la drogue à l’échelle planétaire !
M. A.
La Tribune des Lecteurs, 24/01/2015
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