Dans le cadre de la stratégie africaine de se faire une présence plus forte dans le Conseil de Sécurité, les réunions du Congrès sur la paix et la sécurité en Afrique s’inscrivent dans la durée. Ses rendez-vous annuels à Oran sont une réalité depuis 2013.
Dans sa stratégie, renforcer le rôle des trois pays africains membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (A3) afin de leur permettre d’être des co-rédacteurs sur les points concernant l’Afrique, à l’ordre du jour, du Conseil de sécurité de l’ONU .
Le groupe A3 devra élaborer et soumettre un rapport sur son activité au Conseil de Sécurité de l’ONU, pour l’inclure dans le rapport du CPS au Sommet de l’UA. Il doit être informé par les envoyés et représentants spéciaux de l’UA, sur les questions concernant l’Afrique, qu’ils aborderont, lors des débats du CS des Nations unies. Dans le même ordre d’idée, les membres de l’A3 doivent renforcer leurs relations, avec le système des Nations unies, en particulier le conseiller spécial sur l’Afrique et les services du département des Affaires politiques, ainsi qu’avec le département des Opérations de maintien de la paix.
Toutes des mesures visant à une meilleure défense des positions africaines communes sur les questions de paix et de sécurité du continent, dans le cadre du processus de prise de décisions du Conseil de sécurité des Nations unies.
Treize points, entre thèmes et examen de situations, ont constitué l’ordre du jour de ce congrès, à savoir : un « briefing-débriefing » entre les membres sortants et ceux sortants du A3, la situation en Somalie, au Mali/Sahel, au Sahara occidental, en République centrafricaine, dans la région des Grands Lacs, au Burundi, en République démocratique du Congo, dans la région du Soudan/Soudan du Sud, en Libye, au Darfour (avec en amont, les activités de la MINUA), les efforts visant à neutraliser le groupe terroriste «Boko Haram» ainsi que la lutte anti-terroriste en Afrique, de manière générale.
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