Conformément aux recommandations du rapport rédigé par l’ambassadeur Fredrik Florén, le gouvernement suédois va intensifier son soutien au processus engagé par l’ONU pour trouver une solution au conflit du Sahara Occidental qui soit juste et mutuellement acceptable, a rapporté le site Foreign Affairs se basant sur des déclarations de la ministre suédoisedes affaires étrangères, Margot Wallström.
Pour soutenir ce processus, plusieurs initiatives visant à accroître l’engagement de la Suède sur la question du Sahara occidental sont envisagées, comme par exemple:
– un renforcement, dans le cadre de l’ONU, du travail effectué pour faciliter une solution négociée.
– la poursuite de son engagement pour le respect du droit international.
– une aide humanitaire accrue.
– un engagement pour établir des contacts de haut niveau avec les parties.
– un engagement pour promouvoir le dialogue entre les parties.
La question du Sahara occidental relève pour l’ONU d’un processus de décolonisation et est à l’ordre du jour du Conseil de sécurité, a ajouté la diplomate suédoise, précisant que le gouvernement soutient les efforts de l’ONU pour trouver une solution négociée juste et mutuellement acceptable qui satisfasse le droit des Sahraouis à l’autodétermination. « Nous nous félicitons de voir le Secrétaire général des Nations Unies prendre maintenant de nouvelles initiatives dans le but de trouver une solution au conflit et nous apportons notre soutien le plus entier au travail effectué par l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross » souligne-t-elle.
« Nous voulons consacrer toute notre énergie au soutien du processus de l’ONU qui semble maintenant avoir un nouveau souffle, a déclaré Margot Wallström. Ce processus ne tirerait aucun bénéfice d’une reconnaissance. La situation au Sahara occidental diffère en outre de celle qui prévalait dans les états que la Suède a auparavant reconnus. Le gouvernement n’a donc pas l’intention de reconnaître le Sahara occidental et adhère, en conséquence, à l’appréciation de la question faite par les précédents gouvernements », conclue Mme Wallström
Source : Foreign Affairs, 15 janvier 2016.
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