Affaire Chris Coleman : le FBI s’en mêle-t-il ?

Après les ‘leaks’ de documents confidentiels rendus publique par le cyber-activiste Chris Coleman, le Maroc s’est trouvé contraint d’essayer par tous les moyens d’entraver la continuité de ce déballage qui coule à flot sur les réseaux sociaux. Des documents qui brossent la fresque de la diplomatie marocaine et dénudent ses méthodes démoniaques pour contrecarrer les agissements de ceux qui les considère ennemies à sa cause ‘nationale’, le Sahara Occidental. Un scandale inédit de diplomates de hautes instances onusiennes et journalistes étrangers qui soudainement apparaissent comme mercenaires et corrompus, instrumentalisés par des agents marocains moyennant des subsides et pot-de-vin versés à leur profit de manière occulte. 
Face à ces dommages collatéraux que la diplomatie marocaine a subi et les diplomates et journalistes complices qui sont mis à nu, le Maroc et ses fanfares médiatiques se sont lancés dans une campagne d’accusations complétement maladroites contre l’Algérie et le Polisario sans pour autant nier l’authenticité des courriels confidentiels postés en ligne sur twitter par le cyber-activiste et lanceur d’alerte @chris_coleman24. En revanche, des appels pour s’apprêter à une guerre cybernétique contre des sujets qualifiés d’ennemies ont été publiés et relayés sans respect aux éléments préliminaires dignes d’un état qui a des engagements internationaux d’éthique. Sans pudeur, Hakim Arif, Directeur de rédaction du journal ‘L’Observateur du Maroc’ a lancé un appel aux jeunes marocains pour se mettre à leurs claviers et se lancer dans le ‘hacking’, le cyber criminalité. Un appel, qui bafoue en sa qualité la charte du journalisme incitant les jeunes à commettre des actes criminels, a passé inaperçu chez les centres de poursuite judiciaires au Maroc, et bizarrement n’a suscité aucune remarque chez les medias des amis du Maroc. http://tinyurl.com/kpzr525
Cet appel à la criminalité esquissé par ce journaliste et bien d’autres, parfois même piloté par les services secrets marocains, ont donné lieu à l’apparition des hackers marocains, appelés ‘Hawks Moroccan Sahara’ qui ultérieurement ont annoncé la découverte de la personnalité qui se cache derrière Chris Coleman. Selon ce groupe de hackers, la dite découverte, qui a suscité un gros rire chez Chris Coleman, aurait été remis aux autorités marocains compétentes, probablement la DGED ; chose qui démontre la coopération des autorités marocains officiels avec les cybers criminels. 
Ironiquement, la découverte s’est avéré ensuite une vraie illusion et sa déclaration trépidante avait pour objet soulagé les esprits troublés par les révélations embarrassantes sur l’appareil diplomatique marocain et les personnalités publiques impliqués derrière ses enjeux. On outre, la recherche de la personnalité puzzle de Chris Coleman qui encore fait couler beaucoup d’encre reste une priorité à l’heure actuelle non seulement chez les centres de renseignements marocains mais aussi d’autres services de renseignements étrangers. 
Dans un article paru dans notre site, ‘Diaspora Sahraoui’ on a décrit comment les présumés services secrets espagnoles essayent de traquer Chris Coleman dans une tentative désespérée pour le vendre aux marocains, mais la continuité du fonctionnement de la machine Coleman prouve que toutes les manœuvres n’ont pas donnés lieu le résultat souhaité et se sont effondrées dans un échec retentissant. 
Mais la poursuite continue et le FBI est maintenant la nouvelle direction pour démasquer l’auteur des fuites de documents confidentiels, Chris Coleman. En effet, pendant son échange sur twitter avec le journaliste hollandais Rik Goverde, Richard Miniter, journaliste américain impliqué dans la corruption selon les documents divulgués, a nié d’abords toutes relations aux accusations qui l’accablent avant de poursuivre son écrit déclarant le suivant :
‘Il y a plusieurs semaines que j’ai déposé une plainte officielle à travers mon avocat auprès de l’unité de FBI des crimes cybernétiques. S’il arrive que je détienne l’identité des hackers, je prendrais les mesures légales que mon avocat jugera nécessaire’ http://tinyurl.com/mmob9kq
La déclaration de Richard Miniter été surement bien accueillie dans les cercles des services secrets marocains et espagnols qui se sont voués à l’échec dans leur poursuite à la chasse de Chris Coleman. Ahmed Charai et ses patrons auraient surement encouragés et fomentés cette démarche prise par Richard Miniter qui est d’ailleurs habitué à encaisser des sommes d’argent faramineux de la part des services secrets marocains en échange d’articles de propagande, désinformation et manipulation de public. http://preview.tinyurl.com/p6kyxjv et http://preview.tinyurl.com/kau8t5w . Mais le FBI américain, procédera-il la plainte déposé par l’avocat de Richard Miniter? 
C’est évident que le cas Chris Coleman ne dispose d’aucun danger sur la sécurité nationale américaine ; le fait le plus incitant qui pousse le FBI à s’en mêler dans tels cas qualifiés de dangereux. Probablement que ce ‘non-danger’ sur la sécurité nationale américaine est l’un des causes principales qui a conduit même l’administration de twitter sur deux reprises à rouvrir son compte twitter @chris_coleman24, malgré les réclamations officiels de l’état du Maroc et ses lobbyistes basés en Amérique. Les documents en possession de Chris Coleman concernent seulement le Maroc, notamment ses départements ministériels et quelques personnalités médiatiques marocains. Dans ce cas, la possibilité d’une coopération entre l’administration de twitter et le FBI reste peu probable. Pire encore, l’adoption même du dossier Chris Coleman par le FBI figure aussi injustifiable et peu probable ; une donnée qui bafoue les songes des chasseurs à la poursuite de Chris Coleman.
Cependant, les sites fantômes postés lors des échanges avec Chris Coleman en espérant qu’il clique sur leurs liens restent l’outil le plus probable pour obtenir sa localisation GPS.
Pour Chris Coleman, qui s’est classé chez les sahraouis la personnalité de l’année 2014, le déballage continue malgré tous les dangers. 
Khalil Asmar

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