Les algériens n’ont jamais compris les campagnes de la presse française contre l’Algérie. «La droite française perd les pédales», «La France politique se frustre et s’agite à l’égard de l’Algérie», « C’est une campagne française contre l’Algérie», «la droite française intensifie sa campagne contre l’Algérie», « c’est le lobby juif », etc. Autant de titres que l’on peut lire dans une presse algérienne déconcertée, qui s’est posée beaucoup de questions sur ces «attaques virulentes de la presse française contre l’Algérie au moment où elle n’a que des éloges pour le Maroc ».
« Une presse aux commandes de magnats connus, Lagardère en tête, pour ses affinités avec les ultras de la droite sarkosyste et les nostalgiques de l’Algérie de papa, qui se fait le porte-parole d’une regrettable campagne de laquelle la France n’en sort pas grandie», avait écrit Les Débats dans leur numéro hebdomadaire du 26 avril 2006.
Aujourd’hui, les algériens ont compris les raisons de cette “campagne haineuse”. Dominique Lagardère, Vincent Hervouet, Mireille Duteil, et d’autres étaient payés par le Maroc pour mener cette campagne contre l’Algérie. La preuve, ils l’ont trouvée dans les documents révélés par le hacker Chris Coleman. Des emails confirment que ces journalistes ont bénéficié de virements de 6000 et de 38000 euros pour leur travail aux ordres de la DGED, les services d’espionnage du Maroc.
Ils travaillaient en tant que collaborateurs avec le journal L’Observateur du Maroc comme couverture des services rendus au royaume chérifien. Rapporter sur les acteurs de la scène médiatique en France, s’en prendre à l’Algérie, accuser le Front Polisario de collision avec le terrorisme, étaient leur principales missions sous le direction d’un officier de la DGED marocaine : Ahmed Charai.
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