L’avis de l’Avocat Général Me Wathelet de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a eu l’effet de coup de grâce pour le régime de la monarchie marocaine.
Il souligne que le Maroc n’a aucune prétention à avoir sur le territoire du Sahara Occidental. D’une façon claire précise, il rappelle que « le Sahara Occidental n’est pas partie du Maroc » et son cas relève du statu de territoire non autonome depuis 1963, et par conséquent, les produits qui proviennent de ce territoire ne peuvent pas être exportés par le Maroc au titre de l’accord d’association UE-Maroc.
Me Wathelet et allé en droite ligne avec la légalité internationale apportant la preuve que le droit international prime et défend les intérêts du peuple du Sahara Occidental. l’Union Européenne et, encore une fois, le statut du Front Polisario en tant que représentant légitime du peuple sahraoui est confirmé.
Dans le sens opposé aux calculs des marocains, plus le temps passe plus ils enregistrent des revers accablants du fait que la communauté internationale s’accroche de plus en plus au droit international. Dans ce cadre rentre la visite du Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon et la position ferme du Conseil de Sécurité concernant la décision des autorités du Maroc d’expulser la composante civile de la MINURSO.
Au niveau du continent noir, l’Union Africaine réaffirme son soutien au droit à l’autodétermination et au principe d’intangibilité des frontières héritées du colonialisme.
En Europe, les accords avec l’Union Européenne que le Maroc utilisaient pour imposer sa prétendue souveraineté sur le Sahara Occidental sont tombés à l’eau. La décision de la justice européenne sur l’accord agricole aura son effet sur l’accord de pêche. Me Wathelet n’a pas oublié les points sur les « i » en rappelant que « aucun pays de l’UE ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara Occidental ».
Aujourd’hui, le Maroc tergiverse dans le but d’esquiver la médiation de l’Ambassadeur Christopher Ross avec les yeux rivés sur une éventuelle victoire de Hillary Clinton et le départ de Ban Ki-moon. Des faux espoirs pour dissimuler une défaite retentissante résultant de la mauvaise gestion du dossier sahraoui par une équipe qui a fait preuve d’inefficacité,
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