Outre la succession de Chef d’États à la tribune de l’Assemblée générale, le débat général est l’occasion de la publication du rapport annuel du Secrétaire général sur les activités de l’ONU. Et dans son dixième et dernier rapport, Ban Ki-moon fait le point sur une décennie marquée par des bouleversements et des changements majeurs. Mais les deux mandats que Ban Ki-moon aura passés à la tête de l’Organisation auront également vu l’adoption de nouveaux accords audacieux sur le développement durable et les changements climatiques.
Dans son rapport, Ban Ki-moon revient sur 10 années marquées par une série de crises aux répercussions mondiales, allant des crises financière, alimentaire et énergétique à la vague de troubles qui a affecté le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
Il fait le point sur les réformes qu’il a entreprises, et revient sur l’adoption, l’an dernier, des objectifs du développement durable à l’horizon 2030.
Il explique aussi pourquoi il a décidé, dès le début de mon mandat, d’assumer un rôle de chef de file face à la menace existentielle que sont les changements climatiques. A cet égard, il se félicite de la signature, en début d’année, de l’Accord de Paris sur le climat et indique qu’il quittera ses fonctions soulagé à l’idée que l’on a accordé à temps l’attention que méritait cette question pour pouvoir changer le cours des choses.
Le Secrétaire général revient aussi sur la mise en place d’ONU-Femmes et la création d’initiatives spéciales sur la santé maternelle et infantile, la violence sexuelle et l’émancipation économique des femmes. Il se félicite d’ailleurs que de nombreux plafonds de verre aient été brisés au sein même de l’ONU, près du quart des missions des Nations Unies étant à présent dirigées par des femmes.
Le Secrétaire général indique aussi que l’ONU déploie actuellement un nombre record de missions de maintien de la paix à la complexité croissante, et cite en particulier la toute première mission sanitaire d’urgence de l’ONU, la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre l’Ebola.
Parmi ses regrets, Ban Ki-moon pointe du doigt le peu de soutien qu’ont recueilli les nouvelles propositions visant à renforcer les capacités de l’ONU en matière de prévention des conflits.
Mais à l’heure où il quitte ses fonctions, Ban Ki-moon se félicite que la question des droits de l’homme est prise en compte dans les objectifs de développement durable, les stratégies relatives à la paix et à la sécurité et la lutte contre l’extrémisme violent.
(Mise en perspective: Isabelle Dupuis)
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