Chiffres sur la spoliation des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc

SPOLIATION DES RESSOURCES NATURELLES DU SAHARA OCCIDENTAL PAR LE MAROC
I- Pêche
La richesse des ressources a permis au Maroc d’implanter ses ressortissants dans un pays qu’il a occupé.
Peu de Sahraouis travaillent dans ce secteur.
Cette activité engendre des implications importantes au niveau de la démographie de la région, ce qui complique davantage le conflit.
Les ports de Dakhla et de Lâayoune sont les plus importants en terme d’activité de pêche pour le Maroc.
L’Union Européenne et la Russie sont les deux acteurs les plus importants dans la région.
La commission européenne devrait cesser immédiatement l’octroi de permis pour les navires de l’UE qui pêchent dans les eaux au large du Sahara Occidental jusqu’à ce qu’une solution pacifique soit trouvée au conflit.
Le peuple Sahraoui est contre cet accord car il n’a pas été consulté avant qu’il soit signé par le Maroc et l’UE.
Les réserves de poissons au large du Sahara Occidental n’appartiennent pas au Maroc, mais à son peuple, les Sahraouis.
L’accord de pêche est immoral : l’UE finance l’occupant marocain pour pêcher au Sahara Occidental, alors que le peuple du Sahara Occidental, le propriétaire du poisson, souffre de malnutrition.
Toutes les organisations sahraouies de la partie occupée du Sahara Occidental dénoncent cet accord.
Le Maroc n’a toujours pas présenté de preuve pour démontrer que les activités de pêche au Sahara Occidental bénéficient au peuple Sahraoui. Aucune partie des 40 millions d’euros annuels de l’accord de pêche ne bénéficie à la population sahraouie.
L’Union Européenne affirme ne pas savoir comment le Maroc utilise ces 40 millions.
L’UE gaspille l’argent des contribuables européens.
D’un point de vue économique, c’est le pire accord de pêche signé par l’UE.
Selon deux cabinets de consultants engagés par la Commission européenne pour évaluer l’accord de pêche avec le Maroc : pour chaque euro payé, l’UE n’obtient que 65 cents en retour.
II- Exploration pétrolière
Le Maroc procède à l’exploration offshore et onshore au Sahara Occidental malgré le fait que l’ONU ait qualifié une telle activité d’illégale (avis de Hans Corell).
Le Maroc dispose aujourd’hui de 4 blocs pour l’exploration pétrolière au Sahara Occidental. L’ ONHYM, a accordé 3 licences pour des companies étrangères :
– Energy Offshore Morocco HC, filaile de la compagnie Kosmos Energy Ltd, pour le bloc de Boujdour.
– La compagnie irlandaise San Leon Morocco Ltd et la compagnie anglaise Longreach Oil and Gas Ventures hold, pour le bassin de Tarfaya.
– San Leon et Longreach bénéficient d’une licence pour l’exploration à Zag, en coopération avec l’ONHYM. Cette région pourrait contenir des réserves de gaz.
– L’ONHYM procède actuellement à l’exploration onshore à Boujdour.
Depuis 2011, le Maroc a identifié 4 nouveaux blocs qui ne sont pas encore accordés à aucune compagnie.
III- Les phosphates
En 1968, 1600 Sahraouis étaient employés dans l’industrie de phosphate. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont été remplacés par des Marocains qui se sont installés dans le territoire,
L’industrie du phosphate emploie aujourd’hui seulement 200 Sahraouis d’une force totale de travail de 1900 employés,
Très peu de Sahraouis ont été promus depuis 1975, la plupart ont été licenciés.
Aujourd’hui, la production du phosphate de Bou Craa s’élève à 40 % de la production totale du Maroc,
La production annuelle de Bou Craa en phosphate est d’environ 3 millions de tonnes, ce qui contribue fortement au revenu national du Maroc,
Les importations cumulées à la Compagnie Norvègienne Yara s’élevaient à 27 000 tonnes au cours de 1995 à 2005.
Cette industrie a permis de drainer d’énormes ressources au profit du Maroc.
L’existence d’une discrimination entre les employés sahraouis et marocains. Rares sont les Sahraouis qui ont bénéficié d’une promotion et nombreux sont licenciés.
Le Sahara est en mesure de devenir le deuxième exportateur mondial des phosphates (derrière le Maroc).
Parmi les compagnies ayant cessé d’importer les phosphates du Sahara, le géant norvégien Yara et la société américaine Mosaic.
Des navires spécialisés dans le transport de phosphates ont renoncé à leurs activités au Sahara Occidental après avoir eu connaissance des aspects éthiques et juridiques de ce commerce.
De nombreuses résolutions de l’ONU soutiennent la conclusion selon laquelle l’extraction et le commerce des phosphates du Sahara Occidental sont contraires au droit international.
IV- L’agriculture
La stratégie du Maroc consiste à faire travailler des milliers de colons marocains dans le secteur des fruits et légumes notamment dans la partie sud du Sahara Occidental.
Récemment, l’agriculture a explosé dans la région de Dakhla.
Le développement du secteur évoqué par le Maroc se fait sans la participation de la population sahraouie qui ne profite d’aucune recette.
Les tomates, concombres et melons produits dans le territoire occupé sont destinés aux marchés de l’Europe, de l’Amérique du nord et l’ex URSS.
Pour l’irrigation, l’eau est tirée de 300 à 600 mètres de profondeur, d’une importante nappe souterraine d’eau fossile non-renouvelable
V- Les Chiffres
Pêche
Entre 100 à 200.000 personnes travaillent dans l’industrie de la pêche au Sahara Occidental dont la majorité écrasante sont des marocains.
Selon l’accord de pêche Maroc- UE, 13,5 millions d’euros devrait servir à promouvoir une pêche durable. Or, d’après Europaportalen, seulement 15% de l’argent disponible a servi à développer la pêche marocaine.
Les phosphates
En 1768, 1600 travaillaient dans l’industrie des phosphates, la majorité d’entre eux a été remplacée par les « colons » marocains.
200 Sahraouis seulement sont employés sur un total de 1900.
Les phosphates de à Boucraa représente 10% de la production totale du Maroc avec une production de 3 millions de tonnes.
L’agriculture
La surface arable au Sahara Occidental s’élève à 1 million d’hectare.
Les grandes zones irriguées sont situées dans un rayon de 70 km autour de la ville de Dakhla,
Aux fins d’irrigation, l’eau est tirée d’une profondeur de 100 à 600 mètres, à partir d’une vaste couche de fossiles souterraine non renouvelables,
Plus de 10.000 personnes sont employées dans l’industrie de la tomate dans la région de Dakhla, au Sahara Occidental occupé. La plupart des employés sont d’origine marocaine.

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