C’est une nouvelle année qui vient. Cela fait 22 ans depuis la déclaration du cessez-le-feu au Sahara Occidental entre le Maroc et le Maroc et le Front Polisario. Le peuple sahraoui attend depuis 22 ans que le processus de paix entamé par l’ONU aboutisse à une solution qui concrétise l’autodétermination du peuple sahraoui. Ce peuple qui est la première victime du disfonctionnement de l’ONU. Un disfonctionnement dû au poids de l’interventionnisme de la France dans ce dossier.
Au Sahara Occidental, l’ONU n’est même pas capable de protéger la population locale contre les violations constantes des droits de l’homme par le Maroc. L’année écoulée s’est caractérisée par la découverte d’une fosse commune dans la région d’Amgala? Et, étant donné qu’il ne s’agit pas d’un cas isolé, d’autres charniers feront surface pour montrer la dimension de la tragédie du peuple sahraoui et la nature cruelle de la monarchie marocaine.
Une autre année qui passe dans les prisons pour le dénommé « Groupe de Gdeym Izik » dont le seul crime était de revendiquer une amélioration de la situation des sahraouis qui vivent dans les territoires occupés par le Maroc.
Une nouvelle année où les sahraouis verront un comportement qui leur est étrange et incompréhensible : battre, insulter et violer leurs femmes sous le silence complice de la communauté internationale.
Une année qui s’ajoute aux 38 ans d’exile, de souffrances et de martyr d’un peuple qui n’a fait que revendiquer un droit légitime : l’autodétermination.
Le voeu du peuple sahraoui pour cette année? Retourner vivre dans son pays.
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