A chaque fois que le gouvernement marocain est acculé par la communauté internationale dans la question du Sahara Occidental ou pointé du doigt pour ses violations des droits de l’homme, une affaire liée au terrorisme éclate, comme par hasard, pour étouffer l’affaire.
Le 10 septembre 2013 se faisait écho de la fosse comune localisée par des experts espagnols dans la région d’Amgala. Deux des cadavres ont été identifiés grâce aux documents qu’ils portaient. La CNDH désignée par le roi Mohamed VI avait menti à leur sujet, ce qui mettait en cause tout le travail des instances officielles marocaines pour la réconciliation avec le passé de plomb.
Une semaine après, comme par magie, cette histoire a été étouffée par l’apparition sur le web d’une prétendue vidéo d’Al Qaida qui menaçait le Maroc et s’en prenait au roi Mohammed VI. Elle a permis de dévier tous les débats vers un seul point : la détention d’Ali Anouzla. D’autres affaires plus graves ont été enterrées : la fosse commune d’Amgala, le rapport du Département d’Etat sur le Maroc, le rapport de Tannock au PE, etc. Ce qui laisse penser que le Makhzen se trouve derrière cette vidéo qui lui a permis de détourner les regards vers un journaliste qui, pour les sahraouis, peut être un agent des services secrets marocains, puisqu’il n’a pas hésité à accuser la MINURSO de sympathiser avec les sahraouis au moment où les USA proposaient d’élargir le mandat de la mission onusienne pour le contrôle des droits de l’homme , alors que tous les rapports, y compris celui de Ban Ki-moon, dévoilent la mainmise marocaine sur cette mission.
En décembre 2011, il a été invité par le Front Polisario pour couvrir le XIII Congrès du mouvement sahraoui. Son rapport sur l’événement affichait un mépris envers les sahraouis qui délattait largement son côté makhzénien.
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