Dans le but d’attirer du soutien à ses prétentions coloniales au Sahara Occidental, le Maroc n’hésite pas à engager sa machine médiatique et diplomatique contre l’Algérie. Au même temps, celle-ci est considérée comme une vache à traire qui contribue à la stabilité du royaume grâce au trafic de produits énergétiques et alimentaires au pris subventionné par l’Etat algérien.
Il paraît que l’Algérie a décidé de faire payer le Maroc ses méfaits en prenant une série de mesures en vue d’endiguer la contrebande qui rend un service incommensurable au Makhzen marocain. De ce fait, la lutte contre ce phénomène a bel et bien commencé depuis que l’armée algérienne a procédé au creusement de tranchées de plusieurs mètres de profondeur et de largeur sur toute la bande frontalière qui s’étend jusqu’aux confins du Sahara et une surveillance plus accrue qui a forcé les contrebandiers à lâcer du lest.
Au moment où les prix ont flambé suite à la décision du gouvernement de Benkirane d’indexer les prix des carburants sous pression du FMI, les régions orientales se sont vues privées de cette précieuse aide apportée par la contrebande.
Fini les temps où le Makhzen crachait sur la soupe dont il mangeait. La région orientale du Maroc se trouve asphyxiée. Le carburant algérien, jusqu’à une date très récente, disponible et bon marché, commence à se faire rare et des débuts de pénuries se font sentir dès à présent. Non seulement le prix du carburant a augmenté mais aussi celui des taxis et autres transports collectifs. L’onde de choc de ces mesures risque de secouer violemment le système du Makhzen.
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