Alger, 22/05/2010 (SPS) Les participants à la conférence internationale de solidarité avec la jeunesse et étudiants sahraouis ont appelé, samedi à Alger, les organisations internationales à assumer « pleinement » leurs engagements et obligations envers le peuple sahraoui et d’exercer des pressions sur le Maroc afin qu’il respecte les principes de la Charte de l’ONU.
Dans une déclaration finale sur le Sahara occidental, la dernière colonie d’Afrique, les participants à cette conférence ont appelé les Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne, à « assumer pleinement leurs engagements et obligations envers le peuple sahraoui et d’exercer des pressions sur le Maroc afin qu’il respecte les principes de la Charte de l’ONU quant aux questions de décolonisation en organisant un référendum d’autodétermination libre et régulier, tel que recommandé dans le premier plan de règlement de l’OUA-ONU en 1991 et dans toutes les résolutions de l’ONU ».
Les participants qui ont approuvé cette déclaration ont également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre « rapidement en considération la dangereuse situation des droits de l’homme au Sahara occidental et de mandater la MINURSO à la surveillance et à la protection des droits de l’homme ».
La déclaration finale demande aussi à l’UE de « cesser de saboter le processus de l’ONU, de mettre fin à l’activité de ses compagnies dans les zones occupées du Sahara occidental et d’exercer des pressions sur le Maroc », exigeant la libération « immédiate et sans conditions » de tous les prisonniers politiques sahraouis.
La déclaration a demandé de mettre fin « immédiatement aux intimidations et harcèlements exercés par les autorités marocaines contre les civils et les militants des droits de l’homme ». Appelant au soutien et la solidarité avec les jeunes et étudiants sahraouis dans les territoires occupés, le document exhorte ainsi les différentes organisations et unions de jeunes et d’étudiants à « réitérer et matérialiser leur soutien à travers des déclarations et des actions ».
Le document insiste sur le démantèlement du mur de séparation érigé par le Maroc ainsi que la signature, par les organisations de jeunes et estudiantines du Traité d’Ottawa qui interdit l’utilisation et la production de mines antipersonnel.
Le document relève, en outre, « l’aggravation » des violations des droits de l’homme dans les zones occupées, « largement dénoncées et rapportées par les organisations internationales des droits de l’homme », dénonçant aussi la persistance de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, « avec l’appui de l’Espagne et de la France ».
En ce sens, la Déclaration finale a souligné « la responsabilité de la France dans le blocage d’une solution politique respectueuse de la légalité internationale et son blocage de toute inclusion de la protection des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO ». (SPS)
Dans une déclaration finale sur le Sahara occidental, la dernière colonie d’Afrique, les participants à cette conférence ont appelé les Nations unies, l’Union africaine et l’Union européenne, à « assumer pleinement leurs engagements et obligations envers le peuple sahraoui et d’exercer des pressions sur le Maroc afin qu’il respecte les principes de la Charte de l’ONU quant aux questions de décolonisation en organisant un référendum d’autodétermination libre et régulier, tel que recommandé dans le premier plan de règlement de l’OUA-ONU en 1991 et dans toutes les résolutions de l’ONU ».
Les participants qui ont approuvé cette déclaration ont également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre « rapidement en considération la dangereuse situation des droits de l’homme au Sahara occidental et de mandater la MINURSO à la surveillance et à la protection des droits de l’homme ».
La déclaration finale demande aussi à l’UE de « cesser de saboter le processus de l’ONU, de mettre fin à l’activité de ses compagnies dans les zones occupées du Sahara occidental et d’exercer des pressions sur le Maroc », exigeant la libération « immédiate et sans conditions » de tous les prisonniers politiques sahraouis.
La déclaration a demandé de mettre fin « immédiatement aux intimidations et harcèlements exercés par les autorités marocaines contre les civils et les militants des droits de l’homme ». Appelant au soutien et la solidarité avec les jeunes et étudiants sahraouis dans les territoires occupés, le document exhorte ainsi les différentes organisations et unions de jeunes et d’étudiants à « réitérer et matérialiser leur soutien à travers des déclarations et des actions ».
Le document insiste sur le démantèlement du mur de séparation érigé par le Maroc ainsi que la signature, par les organisations de jeunes et estudiantines du Traité d’Ottawa qui interdit l’utilisation et la production de mines antipersonnel.
Le document relève, en outre, « l’aggravation » des violations des droits de l’homme dans les zones occupées, « largement dénoncées et rapportées par les organisations internationales des droits de l’homme », dénonçant aussi la persistance de l’occupation illégale du Sahara occidental par le Maroc, « avec l’appui de l’Espagne et de la France ».
En ce sens, la Déclaration finale a souligné « la responsabilité de la France dans le blocage d’une solution politique respectueuse de la légalité internationale et son blocage de toute inclusion de la protection des droits de l’homme dans le mandat de la MINURSO ». (SPS)
Soyez le premier à commenter