En voulant s’expliquer su son rôle, la France s’enlise

La récente résolution de l’ONU sur le Sahara Occidental, dénoncée par le Polisario comme négligeant les droits de l’Homme, contient un appel aux parties à s’atteler à la « dimension humaine » du conflit, a souligné lundi le ministère français des Affaires étrangères.
La France veut ainsi rejeter implicitement les critiques du Front Polisario contre la France. Le président Mohamed Abdelaziz, a déploré dimanche dans une interview à l’AFP que le mandat de la mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) ait été reconduit par la résolution 1920, sans que lui soit confiée la surveillance de droits de l’Homme.
Les Sahraouis restent convaincus que la France, trop alignée sur les positions marocaines, est responsable de ce « scandale ».
« Le Conseil (de sécurité) a adressé un message clair à travers la résolution 1920 concernant l’importance du programme de visites familiales », a répondu le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, évacuant par là, les atteintes directes aux droits de l’homme par les Forces armées royales et les services de sécurité contre les activistes du Polisario et même des civils sahraouis
Mais la résolution 1920 s’est contentée d’introduire seulement « un appel aux parties à appliquer leurs engagements internationaux s’agissant de la dimension humaine de ce conflit », a-t-il insisté.
Ce texte adopté à l’ONU la semaine dernière avait donné lieu a de très vifs échanges, certains membres du Conseil ayant vainement réclamé, comme le Polisario, l’instauration d’un mécanisme permettant à la Minurso d’enquêter sur d’éventuelles violations des droits de l’Homme.
« Le grand responsable de ce scandale est le gouvernement français », avait accusé dimanche le président du Polisario, qui réclame l’indépendance de ce territoire annexé par le Maroc en 1975.
EL KHABAR 
 
 

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