Une forte campagne est menée pour dénoncer l’accord de pêche en vigueur entre l’UE et le Maroc, qui expire au mois de mars prochain. Rappelons que la commissaire européenne Maria Damanaki avait dévoilé une véritable très amère pour les pillards de Rabat : Ils doivent prouver qu’une partie de l’argent qu’ils reçoivent en échange de laisser les bateaux de pêche saccager les côtes sahraouies profite aux populations de la région.
La situation précaire des sahraouis dans les territoires occupés du Sahara Occidental démontre que les autorités marocaines n’ont laissé que des miettes à la population sahraouie.
La politique de l’assistanat pratiquée par le régime colonialiste marocain avait pour objectif affamer les sahraouis pour les soumettre. Au Maroc, assistanat est synonyme de soumission. Pour les authoctones, il n’y a pas de postes dans la fonction publique ni un salaire décent. C’est la « Promotion Nationale » qui s’occupent d’eux, ce qui revient à 1650 Dh. Et encore, le nombre des bénéficiaires de cette aide est limitée, puisque les fonctionnaires se chargent de dévier une bonne partie. C’est une subvention loin de satisfaire tous les besoins. La viande, par exemple, est à 70 DH le kilo.
Les secteurs industriels sont monopolisés par les Généraux de l’armée installés le long du mur qui entoure le Sahara Occidental. Le secteur privé revient au clan de Khalihenna Ould Errachid et ses thuriféraires.
Les renégats du Polisario sont accueillis à bras ouverts. On leur offre des maisons et des salaires respectés pour encourager la trahison dans les milieux sahraouis.
Les contingents ramenés du Maroc pour gonfler les listes électorales ont fini par sédentariser dans la région dans des logements distribués avec beaucoup de médiatisation.
Les autres, les sahraouis originaires du territoire ont eu à supporter comment les autres s’enrichissent à leur détriment. Mais, aujourd’hui, il semble que leur patience est arrivée à ses limites. Plus de 7000 citoyens se sont installés dans la localité de Lemseyed, à 15 km à l’Est de la ville d’El Aaiun pour protester contre la politique du clientélisme menée par les autorités coloniales marocaines.
Malgré qu’ils sont encerclés par les forces de sécurité, leur nombre ne cesse d’accroître et ils semblent décidés à arracher leurs droits, coûte que coûte. Le combat sahraoui ne cesse de progresser et à chaque étape, il prend une nouvelle forme. Cela, au moment où le Maroc se trouve dans le collimateur de la communauté internationale à cause de son intransigeance et ses crimes contre les civils sahraouis.
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