Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero a annoncé hier un vaste remaniement de son équipe, avec le départ de deux poids-lourds : le chef de la diplomatie Miguel Angel Moratinos et la vice-Premier ministre María Teresa Fernández de la Vega. Avec ce premier remaniement depuis 2004, il entend donner une nouvelle impulsion politique dans la dernière ligne droite de la législature actuelle, avant les élections de 2012. Et ce afin de «terminer la mise en œuvre des réformes économiques et sociales engagées afin d’accélérer la reprise de l’économie et de l’emploi», a précisé Zapatero au cours d’une conférence de presse. Mme De la Vega, première femme à accéder au poste de vice-présidente du gouvernement, cède donc ce poste-clé, assorti de celui de porte-parole du gouvernement, à Alfredo Pérez Rubalcaba.
Mauvaise nouvelle pour le Maroc : Moratinos limogé
Ce dernier, qui garde son portefeuille de l’Intérieur, devient ainsi le nouvel homme fort de Zapatero II. Parmi les autres changements, on note un des principaux jeux de chaises musicales : Moratinos cède la diplomatie, qu’il dirigeait depuis 2004, à Trinidad Jiménez. Cette dernière cède pour sa part le portefeuille de la Santé à Leire Pajín, qui était jusque-là numéro trois du PSOE.
Tous les alliés du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental sont partis d’une mauvaise façon : Bush, qualifié du plus mauvais président dans l’histoire des Etats-Unis.
Moratinos, sa soumission a récolté l’humiliation de l’Espagne et l’indignation de l’ensemble du peuple espagnol.
Sarkozy : Jamais la France n’a traversé une crise politique et sociale aussi énorme. Il partira avec la queue entre les jambes en 2012, à moins que le peuple français ne précipite son départ.
Ainsi, peu à peu, la scène sahraouie se libère des personnages indésirables qui constituaient un obstacle à la paix dans la région du Maghreb. Au revoir, et à jamais!
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