Fatigué de recevoir chaque année des dizaines de plaintes contre les violations des droits de l’homme au Sahara Occidental et aux camps de réfugiés sahraouis le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon souhaitait que la MINURSO lui rapporte directement ce qui se passe dans cette région. Il a clairement indiqué dans son rapport le besoin urgent d’avoir un mécanisme sur le terrain pour contrôler le respect des droits de l’homme au Sahara Occidental. Comme il a souligné la nécessité de mettre fin aux anomalies concernant la nature et la crédibilité de la MINURSO dont « l’autorité a été érosioné » par les contraintes imposées par le Maroc.
La France a empêché la rélisation de son souhait de rendre à la MINURSO son autorité et sa crédibilité.
Ainsi, la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) est et restera la seule opération de maintien de la paix de l’ONU qui n’a pas une composante « droits de l’homme », au moins jusqu’au mois d’avril 2014. Ce qui est certain c’est que le Maroc continuera à réprimer, à torturer et à malmener les sahraouis.
Depuis plusieurs années, le Front Polisario et les plus grandes ONG internationales ainsi que le Parlement revendique le changement aux prégorratives de la MINURSO, et à chafois leurs revendications tournent court sous un veto français en soutien au refus marocain.
La Tribune du Sahara, 26 avril 2013
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