Le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartolone, a achevé lundi une visite en Algérie.
Concernant le dossier du Sahara occidental, il a indiqué dans un point de presse, que « c’est une question qui concerne le Maroc et le Sahara occidental ». Il a précisé que la position de son pays n’est pas une position pro-marocaine mais pro-Nations unies. « Nous avons besoin, dès qu’il y a un problème comme celui-là, de toute la force et la parole des Nations unies. Nous soutenons le travail fait jusqu’à présent par l’envoyé spécial des Nations unies et nous voulons qu’il puisse y avoir une solution négociée et qui mette un terme à cette situation », affirme-t-il.
Un membre de la délégation parlementaire algérienne qui a assisté à la rencontre entre les parlementaires français et le président algérien a révélé au journal Algérie Focus, qu’Abdelaziz Bouteflika a consacré une bonne partie de son allocution au conflit du Sahara Occidental.
Pour rappel, la France, avec son veto au Conseil de Sécurité, empêche la MINURSO (Mission des Nations Unies pour le Référendum au Sahara Occidental) de surveiller le respect des droits de l’homme dans cette ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975. L’ambassadeur de la France au Conseil de Sécurité intervient depuis plusieurs années pour introduire des modifications dans le rapport du Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, à l’avantage du Maroc.
Selon des documents américains révélés par Wikileaks, le président algérien Bouteflika a déclaré à un diplomate américain que la France se sert du conflit sahraoui pour se venger de l’Algérie.
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