NEW YORK – L’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, M. Christopher Ross, a entamé des consultations sur la question du Sahara occidental en effectuant une visite à Washington avant de se rendre dans plusieurs capitales européennes, a annoncé mercredi l’ONU.
Dans le cadre de ces consultations internationales, M. Ross s’est entretenu mardi à Washington avec de hauts responsables du Département d’Etat américain, a indiqué le porte-parole de l’ONU, Eduardo del Buey, dans une déclaration à la presse à New York.
Après les Etats-Unis, il s’est rendu mercredi en Russie avant d’aller successivement en France, en Espagne, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Suisse.
Ces consultations, qui dureront jusqu’au 15 février prochain, ’’visent à établir un soutien international supplémentaire pour les négociations sur le Sahara occidental en vue de la prochaine phase d’engagement avec les parties au conflit (Front Polisario-Maroc) et les pays voisins, prévue pour mars », selon lui.
Il est à rappeler que lors de la présentation de son compte-rendu au Conseil de sécurité en novembre dernier suite à sa tournée effectuée dans les pays de la région et en Europe, M. Ross avait annoncé qu’il mènerait des consultations avec « les parties prenantes internationales-clés » à la question sahraouie avant d’opérer des « navettes diplomatiques » à travers plusieurs visites dans les pays de la région dont le Sahara occidental.
Dans ce sens, il avait émis l’espoir qu’une telle démarche soit susceptible « de jeter les bases pour une reprise efficace des réunions » entre les deux parties au conflit.
« Je demande aux membres du Conseil de sécurité et à l’ensemble de la communauté internationale de s’y joindre pour encourager les deux parties au conflit à entamer des négociations sérieuses afin de parvenir à une solution honorable qui mette fin » à cette situation, avait-il déclaré à la presse.
A cette occasion, M. Ross avait prévenu que la situation au Sahara Occidental restait ’’très préoccupante’’ et que ce dossier devrait ’’rester dans le radar de la communauté internationale » en avisant que si certains croient que le statu quo était acceptable, cela démontre « une grave erreur de calcul ».
Dans ce sillage, il avait annoncé les prochaines étapes de sa mission pour résoudre la question du Sahara occidental.
Il s’agit, avait-il insisté, de rechercher « une solution juste, durable et mutuellement acceptable au conflit, qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ».
« S’il perdure, ce conflit pourrait nourrir une frustration croissante et déclencherait de nouvelles violences et hostilités qui seraient tragiques pour les peuples de la région », avait-il mis en garde.
C’est ainsi qu’il avait fait savoir qu’il allait entreprendre, préalablement, dans le cadre de sa mission, de larges consultations à l’échelle internationale et régionale, au lieu de convoquer immédiatement un autre round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc.
Soulignant que les parties au conflit, les pays voisins ainsi que les membres du Conseil de sécurité « ont accueilli favorablement cette démarche », M. Ross avait émis l’espoir qu’une telle démarche soit susceptible « de jeter les bases pour une reprise efficace des réunions » de négociations entre les deux parties au conflit.
APS, 31/1/2013
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