La chaine d’information en continu Euronews accordera un interview au ministre Marocain des AE, aujourd’hui aux environs de 21h45 CET.Cet interview est accordé suite à l’adoption du parlement européen d’une résolution sur la sahara occidental, le ministre des affaires étrangères du royaume du Maroc a donné lecture de son rapport et constat devant les députés Européens.
Quelles seront les questions qui lui seront posées.
S’agit il d’un scénario pour légitimer ceux qui s’est passé à EL Ayoun, ? alors que le commun des internautes sait ce qu’a enduré les sahraouis réellement dans cette ville occupée. Le peu de journalistes qui ont réussi à pénétrer au sahara occidental
« la loi du plus fort »,de Jean LA FONTAINE, jusqu’à quand ?
Y aurai -il des questions concernant l’occupation telle que édictée par la résolution 34/37 de l’assemblée générale de l’ONU le 21 Novembre 1979, qualifiant le Royaume du Maroc de puissance occupante et le prie d’évacuer le territoire et reconnait le F.polisario comme représentant légitime du peuple sahraoui.
Vont- ils évoquer la cas du journaliste Marocain Ali El Merabet qui a été condamné en 2005 à dix ans d’interdiction d’exercice de la profession de journaliste par un tribunal de Rabat.
ET WIKILEAKS, Euronews osera-elle donner les vrais versions.« Les marocains ont le droit de manifester par millions pour occuper un territoire qui n’est pas le leur et les sahraouis n’ont pas le droit d’exprimer leur mécontentement ne serait-ce que social ».dit-on
Suite aux cables concernant le Maghreb du site WikiLeaks, le Président Bouteflika répond et remet les pendules à l’heure. « Si je pouvais résoudre le problème, je le ferais. Mais je ne peux pas parler à la place des Sahraouis. Ce qu’il faut, c’est que le Maroc et le Polisario trouvent une solution, et ils peuvent le faire avec l’aide des Américains », avait-il dit, en mai 2007, lors d’une audience accordée à la conseillère pour les Affaires de sécurité du président des Etats-Unis, G.W.Bush, Frances Fragos Townsend, rapporté par WikiLeaks et divulgué par le quotidien français Le Monde.
Voici également quelques extraits tiré d’un papier du journaliste Ali Merabet : Peut-on vivre au Maroc d’aujourd’hui en faisant omission de cette réalité qui veut que tout doit tourner autour du roi ? Peut-on se défaire de ce sentiment diffus qui veut que nous devons être, de par la loi, les fils respectueux d’un père bienveillant qui a réponse à tout, est présent partout, dans le politique, le religieux, l’économique, les affaires, le social et même dans l’action caritative et spectaculaire ? N’a-t-on pas vu dernièrement le roi ordonner le rapatriement par avion militaire des restes (comme s’il s’agissait de ceux d’un maréchal d’Empire mort en exil) d’un nouveau-né décédé dans un hôpital madrilène à cause d’une erreur médicale ? Au-delà du douloureux drame qui a frappé la famille du bébé, a-t-on seulement conscience du ridicule de ce geste dont le but est seulement d’émouvoir bassement le peuple et d’exalter les sentiments patriotiques ?
C’est cela notre dilemme, notre détresse. Nous sommes une nation qui se prosterne par peur, se soumet au baise-main par tradition, et baisse instinctivement la voix quand elle dit du mal du régime. Même dans l’intimité de ce qu’il y a de plus sacré pour un homme, sa maison. L’expression « les murs ont des oreilles » nous sied encore à merveille. C’est ainsi. Nous avons un cerveau normalement constitué, nous ne sommes pas plus arriérés ni plus avancés que d’autres, mais nous sommes incapables de faire la nécessaire distinction entre nos intérêts légitimes et ceux de nos gouvernants. Ce fait est tellement installé dans notre subconscient que c’est devenu un affront permanent à notre intelligence.
Bel Abbès Info, 6/12/2010
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