L’arrestation des docteurs Marie-Jeanne Wuidar et An Collier est survenue lors de leur contact avec le militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi, qui devait les conduire auprès d’un civil blessé lors de l’attaque, le 8 novembre dernier, contre le camp de Gdeim Izik par les forces marocaines d’occupation, a indiqué un communiqué du comité.
« Le Conseil de l’Europe doit d’urgence exiger l’accès aux territoires occupés pour les observateurs internationaux et les médias et rappeler au Maroc ses obligations en matière de droit humanitaire, conformément aux accords qui lient le Maroc et l’UE », a-t-il souligné.
Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui demande également aux Nations unies d’envoyer au Sahara occidental une commission d’enquête « afin que toute lumière soit faite sur les conditions de l’assaut du 8 novembre et les responsabilités dénoncées ».
Le comité regrette, par ailleurs, que la mission « strictement humanitaire » des deux médecins, expulsés dimanche vers la Belgique, n’ait pu être menée à bien et condamne « avec force » l’arrestation du militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi.
La même source réitère la nécessité urgente d’obtenir des informations sur la situation sanitaire et humanitaire, à El Aaiun occupée, « totalement isolée par le Maroc ».
« Depuis le 8 novembre, les élus français, espagnols, allemands ou européens, désirant se rendre sur place, ont été refoulés. Les médias internationaux sont interdits d’accès et la seule ONG autorisée sur place est Human Rights Watch. Une déclaration de leur représentant fait clairement état de répression à l’encontre de la population sahraouie, de blessés privés de soin, et de torture », ajoute le comité belge. (SPS)
Bruxelles, 21/11/2010 (SPS) Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui a dénoncé dimanche l’arrestation à El Aaiun occupée de deux médecins belges en mission humanitaire dans la région qui ont été, par la suite, expulsé vers leur pays.
L’arrestation des docteurs Marie-Jeanne Wuidar et An Collier est survenue lors de leur contact avec le militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi, qui devait les conduire auprès d’un civil blessé lors de l’attaque, le 8 novembre dernier, contre le camp de Gdeim Izik par les forces marocaines d’occupation, a indiqué un communiqué du comité.
« Le Conseil de l’Europe doit d’urgence exiger l’accès aux territoires occupés pour les observateurs internationaux et les médias et rappeler au Maroc ses obligations en matière de droit humanitaire, conformément aux accords qui lient le Maroc et l’UE », a-t-il souligné.
Le Comité belge de soutien au peuple sahraoui demande également aux Nations unies d’envoyer au Sahara occidental une commission d’enquête « afin que toute lumière soit faite sur les conditions de l’assaut du 8 novembre et les responsabilités dénoncées ».
Le comité regrette, par ailleurs, que la mission « strictement humanitaire » des deux médecins, expulsés dimanche vers la Belgique, n’ait pu être menée à bien et condamne « avec force » l’arrestation du militant des droits de l’homme, Mohamed Lamin Haddi.
La même source réitère la nécessité urgente d’obtenir des informations sur la situation sanitaire et humanitaire, à El Aaiun occupée, « totalement isolée par le Maroc ».
« Depuis le 8 novembre, les élus français, espagnols, allemands ou européens, désirant se rendre sur place, ont été refoulés. Les médias internationaux sont interdits d’accès et la seule ONG autorisée sur place est Human Rights Watch. Une déclaration de leur représentant fait clairement état de répression à l’encontre de la population sahraouie, de blessés privés de soin, et de torture », ajoute le comité belge. (SPS)
Soyez le premier à commenter