Après la cuisante défaite diplomatique du Maroc qui a lamentablement échoué dans sa démarche consistant à retirer sa confiance à Christopher Ross, l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Sahara occidental, Ban Ki-moon, voilà que Rabat vient d’essuyer un nouveau et sévère revers. En effet, Daniel Benjamin, le coordinateur de la lutte antiterroriste au département d’Etat américain a sévèrement réfuté les thèses marocaines selon lesquelles les camps du Polisario seraient des lieux de recrutement privilégiés d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb arabe).
Le Polisario, qui se bat pour son indépendance, constitue au contraire un sérieux rempart contre l’invasion terroriste dans la vaste bande sahélosaharienne. On ne peut pas en dire autant, en revanche, pour le Maroc, puisque celui-ci, durant les années 1990, comme l’a publiquement révélé l’émir fondateur du GIA, Abdelhak Layada, encourageait, finançait et protégeait les terroristes, avant d’en subir le douloureux retour de flamme…
Source : Les Débats, 1-2/O6/2012
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