La position de la France sur le conflit du Sahara occidental n’a pas changé d’un iota, malgré le changement de majorité. Paris a en effet réitéré vendredi 18 mai son appui au plan d’autonomie marocain, après la décision du Maroc de retirer sa confiance à l’envoyé personnel du secrétaire général de l’Onu pour le Sahara occidental, Christopher Ross, appelant à un « règlement rapide » de ce différend.
« La France réitère son appui au plan d’autonomie marocain, qui est la seule proposition réaliste aujourd’hui sur la table des négociations et qui constitue la base sérieuse et crédible d’une solution dans le cadre des Nations Unies », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero.
« La France a pris note de la déclaration du Maroc, qui a décidé de retirer sa confiance à l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’Onu pour le Sahara, M. Christopher Ross » et « appelle à un règlement rapide du différend, qui tienne compte des préoccupations légitimes de toutes les parties », a-t-il ajouté lors d’un point de presse.
Le porte-parole a également rappelé le « soutien » de la France à la recherche d’une solution politique à la question du Sahara occidental, sous l’égide des Nations unies, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité.
Le Maroc a annoncé jeudi le retrait de sa confiance à M. Ross, après avoir relevé son « renoncement aux principes fondateurs des négociations tels que définis par les résolutions du Conseil de sécurité, et par sa ligne de conduite déséquilibrée et partiale dans de nombreuses situations ».
Le Maroc a également demandé le « redressement » du processus de règlement de la question du Sahara occidental, en se référant au secrétaire général de l’Onu en vue de prendre les décisions appropriées.
Rappelons que l’Algérie, le Polisario et le secrétaire général de l’Onu avaient réagi à la position marocaine de « retrait de confiance » à M. Ross, en lui réaffirmant leur « totale confiance ».
Afrique-Asie, 1/05/2012
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