Le président sahraoui déplore l’absence d’un mécanisme onusien « efficace » de surveillance des droits de l’homme

BIR LEHLU (territoires sahraouis libérés) – Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a affirmé dimanche que « l’absence d’un mécanisme onusien efficace de surveillance des droits de l’homme au Sahara occidental a encouragé le Maroc dans son mépris vis-à-vis de ce dossier dans un territoire relevant de la responsabilité directe des nations unies.
En dépit de tous les rapports d’organisations internationales spécialisés et de votre rapport au conseil de sécurité et malgré la décision de cette instance sur les violations gravissimes par l’Etat marocain, des droits de l’homme sahraouis, le gouvernement marocain persiste dans son mépris vis-à-vis de ce dossier en l’absence d’un mécanisme de contrôle « efficace », a souligné le président Abdelaziz dans une lettre au secrétaire général des Nations unies.
Dans sa lettre publiée par l’agence de presse sahraouie, le président sahraoui rappelle la récente intervention violente et barbare des autorités d’occupation marocaine contre des civiles et qui s’est soldée par plus de 40 blessés.
Le président sahraoui a interpellé les nations unies à l’effet d’assumer leur responsabilité entière dans la protection des citoyens sahraouis sans défense et de trouver « rapidement » un mécanisme à même de permettre à la mission des nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) de protéger les droits de l’homme dans ce territoire.
Pour le président sahraoui, l’occupation des territoires sahraouis est « un crime contre l’humanité » et une spoliation des richesses des sahraouis avec la complicité de parties qui prétendent être les garantes des droits de l’homme dans d’autres régions du monde.
De telles pratiques ne servent pas les efforts louables consentis par le représentant personnel du secrétaire général des nations unies Christopher Ross, a insisté M. Abdelaziz qui a appelé le premier responsable de l’ONU a intervenir rapidement en faveur de la libération de tous les détenus politiques sahraouis et pour faire la lumière sur le sort de 651 disparus sahraouis auprès de l’Etat marocain.
APS, 29/04/2012

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