Ce rassemblement fait craindre de nouvelles violences après celles qui se sont produites depuis le 27 janvier, date de la première validation de la candidature Wade, à Dakar et à Podor (nord), qui ont fait trois morts, dont un policier, plusieurs blessés et d’importants dégâts.
Le M23 a prévu d’organiser plusieurs manifestations et rassemblements dans le cadre de sa campagne « de résistance active et pacifique » destinée à contraindre le président Wade à retirer sa candidature au scrutin dont le premier tour est prévu le 26 février.
Les militants du mouvement ont qualifié cette candidature de « coup d’Etat constitutionnel », arguant qu’il a épuisé ses deux mandats légaux (élection en 2000, réélection en 2007), ce que récusent ses partisans qui soulignent qu’il est en droit de se représenter après des modifications de la Constitution.
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