Etat de santé critique d’un militant sahraoui en grève de la faim

L’Union des Militants sahraouis pour les droits de l’homme a exprimé, mardi dernier, son indgnation face à la dégradation de l’état de santé du militant sahraoui pour les droits de l’homme Cheikh Banga, détenu dans les prisons marocaines et qui observe une grève de la faim illimitée depuis le 15 septembre, indique un communiqué de l’union repris par l’agence de presse sahraouie SPS.
Le militant sahraoui détenu dans la prison El-Zaki de Salé souffre de difficultés respiratoires, de fatigue aiguë et d’une hypothermie, souligne l’Union, précisant que ses jours sont en danger. L’organisation sahraouie a dénoncé les pratiques de l’administration carcérale
qui, en collaboration avec la délégation générale de l’administration pénitentiaire et les services secrets marocains, réserve «un traitement inhumain» aux militants d’opinion sahraouis en les privant de tout contact avec le monde extérieur. L’Union des militants sahraouis pour les droits de l’Homme a également exprimé sa solidarité avec la famille du martyr Saïd Dember face aux pratiques des autorités marocaines, réaffirmant son soutien à tous les militants, activistes et prisonniers politiques sahraouis dans la prison Carcel Negra d’El-Ayoune et toutes les prisons marocaines. L’organisation sahraouie a appelé, dans ce communiqué, les Nations unies et toutes les organisations internationales des droits de l’Homme à intervenir d’urgence auprès du gouvernement marocain afin de sauver la vie de Cheikh Banka et de ses codétenus. Elle a, par ailleurs, réitéré son appel au Conseil onusien des droits de l’Homme et au Haut Commissariat pour les droits de l’Homme à dépêcher une mission internationale indépendante dans les territoires occupés du Sahara Occidental et la ville de Dakhla pour enquêter sur les crimes perpétrés par les autorités marocaines et déférer les responsables devant la justice. Enfin, Elle a appelé le gouvernement marocain à libérer immédiatement et sans conditions l’ensemble des militants et prisonniers sahraouis, à annuler les jugements rendus à leur encontre, à mettre la lumière sur le sort des disparus et à ouvrir les territoires occupés aux médias et aux observateurs internationaux.

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