»Le mur de la honte », un documentaire projeté jeudi au cours du 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga

Malaga (Espagne), 23/04/2010 (SPS) Le 13ème Festival du cinéma espagnol de Malaga, le deuxième en Espagne de part son importance, a comPté avec la projection, jeudi à Malaga, du documentaire, »El Jidar  » (mur en arabe), oeuvre des espagnols Fernando Rivas et Léon Jimenez, et des producteurs Airon Sixty, SL, le Magazine d’observation et de D & P de l’audiovisuel, a constaté SPS.
Le court-métrage se veut une dénonciation de ce rempart militaire, le plus long ouvrage (2700 Kms ) construit par l’homme dans le monde dans les temps modernes, après la muraille de Chine, qui balafre le Sahara Occidental et son peuple depuis des décennies et qui sème la mort au quotidien par les millions de mines qui l’entourent, selon les producteurs.
« Au nom du Front POLISARIO et du peuple sahraoui, je voudrais exprimer notre gratitude et notre reconnaissance aux producteurs de ce documentaire ayant uni leurs caméras et leurs sons à nos voix pour dénoncer le mur de la honte qui reflète la politique d’extermination menée par le Maroc contre la population sahraouie », a déclaré à SPS, le représentant du Polisario en Andalousie, Abidine Bouchraya.
Actuellement, le mur est maintenu par le Maroc avec un coût financier très important et gardé par 150.000 soldats. Il est très dangereux pour l’existence autour de lui d’environ 4 millions de mines terrestres.
Ce « crime contre l’Humanité », selon les termes des Sahraouis, a été érigé en six étapes depuis le début des années 1980, pour tenter de stopper les attaques de l’armée de libération populaire sahraouie (ALPS). Il est équipé de 240 batteries d’artillerie lourde derrière plus 20.000 kms de barbelés et quelque 6 millions de mines antipersonnel, selon les estimations de l’ALPS.
Des dizaines de radars de longue et moyenne portée, soutenus par une aviation militaire et des milliers de chars et de blindés, surveillent tout déplacement sur des dizaines de Kms en profondeur.
Les mines de ce rempart militaire ont fait un millier de morts et des milliers de blessés parmi les civils sahraouis depuis le début du conflit du Sahara Occidental, le 31 octobre 1975, estime le Front Polisario. (SPS)

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