Quand Rabat avoue ses affinités sionistes

Un Marocain licencié pour avoir refusé une formation dispensée par des  » Israéliens « 
Quand Rabat avoue ses affinités sionistes

Par Mohamed Abdoun
Un scandale sans précédent risque de défrayer la chronique au Maroc. Au pays que contrôle celui qui prétend faire partie de la lignée du Prophète (que le Salut soit sur Lui), et qui va jusqu’à se présenter comme étant le  » Commandeur des croyants « , un sujet a été mis à la porte de son entreprise, simplement parce qu’il a refusé une  » formation  » que devaient lui dispenser des citoyens  » israéliens « . L’affaire est en train de prendre des proportions internationales, parce que le concerné, Mohamed Benziane, a décidé de ne pas se laisser faire, en déposant plainte contre son employeur, une société spécialisée dans les technologies de communication, sise à Rabat. En attendant que la justice tranche dans cette affaire ubuesque, en gardant en tête que les procureurs dans ce royaume sont dits  » du Roi  » et non pas de la République, aucune indépendance n’existe dans des verdicts rendus  » au nom du Roi  » et non pas  » au nom du peuple « , force est de constater que les  » Israéliens  » se déplacent librement dans ce pays musulman, mais ayant établi des relations diplomatiques normales avec l’entité sioniste. Rabat fait même souvent appel à l’expertise et l’aide de l’entité sioniste, puisque des médias étrangers ont déjà révélé, il y a de cela deux années, que le fameux mur de sable, appelé  » mur de la honte « , coupant le Sahara occidental en deux, a été construit avec l’aide et la présence discrète de nombreux militaires du génie sioniste et d’agents du Mossad. Rabat a également bénéficié de l’  » expertise  » sioniste dans la répression farouche de l’intifadha sahraouie, comme les sionistes le font contre les Palestiniens dans les territoires occupés. L’avocat du sujet licencié, qui dénonce avec vigueur les relations qui existent entre Rabat et l’entité sioniste, met également en exergue  » l’hypocrisie  » de ce régime, puisque la société en question avait gardé secrète l’identité et la nationalité des  » formateurs « . Lorsque les ingénieurs, qui devaient être formés, ont eu vent de l’identité et de la nationalité de leurs  » formateurs « , ils ont adressé une demande à leur direction, dans laquelle ils disaient souhaiter être dispensés. Cela a valu sa place à Mohamed Benziane, soupçonné d’être le  » meneur  » de ce simple refus de traiter avec une entité criminelle en train de piller des territoires sacrés pour les musulmans et de commettre un véritable génocide contre le peuple palestinien.
Cette affaire, appelée très certainement à prendre de l’ampleur, et qui revêt d’ores et déjà un caractère hautement politique, met à nu la compromission flagrante du régime de Mohamed VI avec l’entité sioniste, criminelle et terroriste. 

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